lundi 23 novembre 2009

Un nouveau site?

Bonjour,
Ce blog avait vocation de vous informer sur le Modem 41 et de permettre à tous ceux qui le souhaitaient de prendre contact.
En vu de la préparation du congrés programatique d'Arras qui se tiendra les 4 et 5 décembre prochains, un site beaucoup plus complet, et tenu par des adhérents, est en préparation.
Ce blog n'aura donc plus lieu d'être d'ici 15 jours.
J'espére qu'il vous aura plût.

vendredi 13 novembre 2009

Marc Fesneau, tête de liste (NR 13/11/09)

Sans réelle surprise, mercredi soir à Orléans, les bureaux départementaux du Modem Centre ont désigné Marc Fesneau comme tête de liste régionale aux prochaines élections régionales. Aprés approbation par le Bureau National, cette candidature sera soumise au vote des adhérents de la région.
En 2004, c'est Jacqueline Gourault (Sénatrice du Loir et Cher) qui conduisait la liste centriste. Une maniére, pour la sénatrice de passer le témoin à son attaché parlementaire.
Diplomé de Siences-Po, 38 ans, marié et pére de deux enfants, Marc Fesneau est maire de Marchenoir et président de la communauté de communes "Beauce et Forêt". Conseiller Régional depuis 2004, il tient dans l'hémicycle de l'assemblée régionale une place désormais reconnue.
Il fera le tour des départements de la région pour élaborer avec "symapthisants, adhérents et tous ceux qui le souhaitent", le programme du Mouvement Démocrate qui se veut un projet véritablement humaniste". Grands axes "Renouvellement des équipes et des approches, ouverture aux compétences et refus des idéologies qui excluent".

Retrouver aussi l'interview de Jacqueline Gourault sur le Podcast de Plus FM
http://www.plusfm.com/podcast.html

dimanche 8 novembre 2009

Morcellement, défiance et recentralisation latente

Jacqueline GOURAULT, sénatrice MoDem et vice-présidente de l’AMF a rédigé l’éditorial suivant pour La Gazette des communes du 9 novembre 2009.
Il s’agit d’une mise en perspective particulièrement claire des enjeux et des perspectives annonçant l’échec prévisible d’une réforme pourtant nécessaire.
“Avec la discussion parlementaire sur la suppression de la taxe professionnelle, nous sommes entrés au coeur du débat sur la réforme des collectivités territoriales. Cette réforme est absolument nécessaire : l’urgence est à la clarification des compétences et des moyens des collectivités. Je suis convaincue qu’elle pourrait aboutir si elle respectait cet équilibre particulier dans l’histoire de notre pays entre indivisibilité de la République et libertés locales. De nombreux éléments convergent pour rendre cette réforme improbable, voire impossible. Ce sont surtout la méthode et la philosophie employées qui m’interpellent : morcellement de la réforme, déclarations de défiance vis-à-vis des collectivités et des élus et recentralisation latente. La méthode tout d’abord : les premières interventions du président de la République, ainsi que le rapport « Balladur », ont laissé espérer qu’un texte d’ensemble serait présenté. C’est d’ailleurs ce que nous proposions dans la mission «Belot » dont j’ai été co-rapporteur : pour travailler efficacement, le Parlement doit disposer de textes cohérents permettant d’avoir une vision globale de la réforme envisagée. Or le gouvernement envisage de morceler la réforme, en présentant plusieurs projets de loi : sur la fiscalité locale, les mandats de certains élus, les institutions locales puis, enfin, un an après, sur les compétences. Autant dire une réforme à la découpe. Comment le gouvernement peut-il sérieusement envisager de déterminer les moyens mis à la disposition des collectivités locales avant de définir leurs structures et leurs compétences ? La création de conseillers territoriaux est-elle indissociable de leur mode d’élection? Et que dire de l’idée de créer de nouvelles structures et de nouveaux élus puis, un an plus tard, de se poser la question de leurs compétences et, plus généralement, des compétences des collectivités territoriales ? Alors que les crises économique, écologique et sociale pressent et que nos concitoyens attendent de l’efficacité et des actions concrètes, qui peut croire que les collectivités peuvent se permettre d’attendre encore deux ans pour connaître leur rôle et leurs compétences futures?
Certaines déclarations ont été particulièrement inopportunes : jeter l’anathème sur les élus locaux est tout simplement démagogique et contre-productif. L’une des conséquences de la réforme peut être la diminution du nombre d’élus, mais cela ne doit pas en être l’objectif. D’ailleurs, si on augmente la charge de travail des élus (en cas de création de conseillers territoriaux), il faudra bien poser la question de leur statut, de leurs indemnités et des moyens de leur retour à la vie de non-élu…
Au-delà des tensions générées par cette méthode, c’est la philosophie générale du projet qui est au coeur des difficultés actuelles. L’objectif affiché de la réforme était de renforcer la décentralisation. Mais à ce jour, force est de constater que le gouvernement opère, au contraire, une recentralisation. On assiste ainsi à une forme d’infantilisation blessante, consistant à considérer que les élus ne peuvent pas trouver des consensus et aboutir à des actions concrètes et efficaces. Le projet de réforme prévoit, par exemple, de les priver de toute liberté concernant la répartition des sièges entre communes au sein des intercommunalités. De même, le gouvernement entend renforcer considérablement le rôle des préfets, en leur donnant un pouvoir de décision directe, alors qu’on attend d’eux un accompagnement impartial et neutre. Le traitement réservé aux finances locales, et tout particulièrement la réforme de la taxe professionnelle, donne un autre exemple de cette tentative de destruction de toute capacité d’initiative des collectivités locales. Cette réforme réduirait à néant toute perspective d’autonomie financière et fiscale des collectivités. Il est pourtant indispensable que celles-ci disposent d’une marge de manoeuvre suffisante pour pouvoir, au-delà des dépenses obligatoires, mettre en place leur propre politique. Il en va du respect de leur libre administration, garantie par la Constitution.
La création du conseiller territorial donne lieu à un vif débat parmi les élus. La famille politique à laquelle j’appartiens, l’UDF puis le MoDem, a toujours défendu le rapprochement des départements et des régions, à une condition impérative : qu’il y ait une loi électorale juste qui garantisse la représentation des territoires, le pluralisme et la parité. Il s’agit d’une exigence démocratique. Cette réforme est souhaitable, cette réforme est nécessaire et cette réforme est possible si le gouvernement s’en donne les moyens. Il suffirait pour cela qu’il fasse confiance, comme le dit le rapport « Belot », à «l’intelligence territoriale» et, au-delà, à l’intelligence parlementaire.

lundi 19 octobre 2009

J'ai vu des paysans au regard désespéré (NR du 17 octobre 2009)

La sénatrice Modem Jacqueline Gourault était hier matin dans les rues d'Orléans, en compagnie notamment du Maire de Marchenoir et conseiller Régional Marc Fesneau. Marchant avec les manifestants du Loir et cehr, Jacqueline Gourault a exprimé sa vive inquiétude quant au moral des agriculteurs. "M^me si l'on ne parle pas de ceux-là, des agriculteurs qui se suicident, il y en a..."

Quelques pages plus loin, on apprend le départ de Jean-Paul Pinon et Agnès Thibault de notre mouvement. Merci à tous les deux pour le temps et l'énergie qu'ils ont donné toutes ces derniéres années pour que vivent les idées centristes.
Je pense cependant que notre indépendance vient de notre force, et que quitter ainsi le mouvement ne le renforce pas, mais au contraire, l'affaiblit. Plus nous serons nombreux, plus nous serons indépendants du PS et de l'UMP.
De plus, discuter ne veut pas dire être d'accord. Et si demain l'UMP, le PS ou les Verts reprennent de nos idées, nous ne pourrons que nous en féliciter. Car il ne s'agit pas de savoir qui a tord ou a raison, mais de travailler à l'avenir de notre pays et de donner le meilleur de nous mêmes pour que, demain, nos enfants vivent dans un monde meilleur (moins de dette, moins de pollution, plus de fraternité...).

lundi 5 octobre 2009

Autonomie et clivages dépassés

Jacqueline GOURAULT, invitée de France Bleue Orléans 05/10/09
La sénatrice du Loir et Cher et vice-présidente nationale du MODEM était l'invitée de France Bleue Orléans ce matin sur le thème des élections régionales.

Elle a confirmé la volonté du Mouvement Démocrate de constituer une liste autonome aux élections régionales de mars prochain, ce qui devrait être acté lors d'un Conseil National le 24 octobre.

Evoquant d'éventuelles alliances au second tour, elle a rappelé qu'Hervé Novelli, tête de liste UMP avait lui même exclu une alliance avec le MODEM.

"Le clivage droite/gauche est dépassé" a t elle affirmé, rappelant que le mur de Berlin était tombé.

http://www.yvesclement.org/article-36980726.html

lundi 21 septembre 2009

Jacqueline Gourault à l'université de rentrée du Modem

"Merci.

Jean-Luc Bennahmias a été très bon ! Cela va être difficile. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il avait un papier vert ! Il l'a mis dans sa poche. Quand à moi, j'ai toujours été là. Aujourd'hui, on continue notre fil orange bien évidemment. (lire la suite)

En 1998, il y a eu des élections régionales déjà. Vous vous rappelez ? J'ai été élue. On s'est trouvé devant ce choix à faire dans certaines régions d'élection de président avec les voix du front national ou pas du front national.

Moi, je n'ai eu aucun problème. J'ai fait mon vote… Tu te rappelles, François, comment il a fallu déjà se battre avec certains de nos amis pour que cela suive. Pourtant, c'était évident. C'était des candidats souvent du RPR, mais qui allaient être élus avec les voix du front national.

Je n'ai eu aucune hésitation, mais je me souviens déjà de ce que l'on me disait en 1998. Houlà là ! J'étais déjà passée à gauche en 1998 ! J'étais déjà passée à gauche parce que, dans ma région Michel Sapin avait été élu président socialiste avec l'abstention de certaines voix dont la mienne et j'en suis fière.

D'ailleurs, en 2002, il y a eu les élections présidentielles. Je ne vous rappelle pas quelle était la situation du deuxième tour. Vous vous souvenez ? Moi, je me rappelle que le Parti socialiste, à l'époque, a eu le courage de prendre position et de faire appel pour voter pour Jacques Chirac et nous avons bien sûr tous voté et fait ce vote républicain.

Que je sache, à l'époque, je n'ai pas entendu le RPR dire que le PS avait adhéré au RPR. Je ne me souviens pas de cela. Il y a eu un vote républicain.

De Gaulle appelait cela "les circonstances de", c'est-à-dire que l'on a des valeurs, on a des convictions et, selon les circonstances, on a un vote qui s'explique par rapport à nos valeurs et pas par rapport au fait que l'on est plus ou moins à droite, à gauche, au centre ou je ne sais quoi.

Deuxième exemple : on a voté - certaines commissions en ont parlé récemment - sur le vote du travail le dimanche. Pour moi, c'était un vote fondamental en référence à des valeurs, en référence à des combats passés, avec des gens qui se sont battus pour cela, avec une philosophie de la famille, du temps libre, du sport, de la vie, etc. J'ai voté contre ce texte et, malheureusement, c'est à très peu de voix.

Alors ceux qui se disent du centre, ils feraient bien de nouveau de faire des alliances sous-alliance et sous-groupes et groupuscules !

Ce qui m'intéresse, c'est de voir ce qu'ils votent sur des moments cruciaux. Il y a des lois, c'est plus ou moins important, mais cela, c'est des votes de société.

Troisième exemple : récemment, on a voté un projet de loi relative à la mobilité et à la formation professionnelle des fonctionnaires, un "truc" très technique et un amendement, qui a été déposé comme cela subrepticement par le Gouvernement à l'Assemblée Nationale, disait, en gros, que le Gouvernement était autorisé à changer toute la juridiction administrative en France par ordonnance.

Comme cela... plouf !

On s'est battu au Sénat. On n'a pas obtenu gain de cause en séance publique, mais en commission mixte paritaire, et je voudrais rendre hommage à un parlementaire UMP qui s'appelle M. Portelli, qui est un juriste, et qui s'est battu.

J'étais à ses cotés et nous avons bloqué en commission mixte paritaire ce vote, je le dis parce qu'il y a des gens aussi, dans ce camp, n'est-ce pas, qui sont courageux parce que je pense qu'il a été courageux de le faire.

Je pense qu'il faut rendre hommage à tous les courageux où qu'ils soient.

Nous allons être confronté bientôt au vote sur la loi de la suppression des juges d'instruction. C'est fondamental, c'est l'organisation de la justice française, c'est la séparation des pouvoirs entre le politique et le pouvoir judiciaire.

J'en ai longuement parlé avec mon ami Alain Tauton au premier rang qui est avocat. J'ai lu l'excellent article de Robert Badinter dans Le Monde, il y a quelques jours. Je crois que, ce jour-là, je suivrai Robert Badinter. Voyez, je n'ai aucun cas de conscience.

Je voulais vous dire aussi qu'il y aura la réforme des collectivités territoriales, c'est mon dada. Je suis très branchée là-dessus, j'y travaille beaucoup. Je m'occupe des élus, je suis vice-Présidente des maires de France et je trouve que nous avons un travail formidable de réflexion, d'action à faire avec tous nos élus et militants.

Je crois qu'il y a effectivement dans cette réforme proposée des choses qui sont très bien. C'est une proposition qui vient du Gouvernement et je crois qu'il va falloir travailler. Je ne connais pas le contenu dans le détail, mais je dis qu'il va falloir être moteur, moderne car nous vivons tous dans nos territoires, nous sommes le Parti de la décentralisation. François, lors des élections présidentielles de 2002, avait fait des propositions.

Je pense qu'il faut être ouvert, actif, indépendant, libre, comme nous l'avons toujours été, dans toutes nos décisions, quand on est parlementaire, militant, quand on est membre de ce parti.

J'essaie de prendre des exemples qui montrent notre liberté, notre indépendance et notre action dans l'action politique et je voulais vous dire que, moi, en tout cas, je pense que, pour la préparation des élections régionales départementales, l'année prochaine, qui se feront encore dans je dirai l'organisation actuelle, peut-être que ceux qui auront la chance d'être écoutés, entendus sont ceux qui seront moteurs, qui auront des propositions et qui seront d'accord pour moderniser la vie politique française.

Je voudrais dire à la militante de la Gironde - elle nous a marqués, tu m'a dit François que c'était une militante de la Gironde - qu'en 56, j'étais un peu jeune, mais que j'aurais sûrement manifesté avec elle contre l'entrée des chars russes à Budapest, si j'avais eu l'âge. D'ailleurs, quand c'était Prague, j'avais l'âge et j'y étais. Voilà. Je voulais la rassurer et dire que j'ai manifesté, cela m'est arrivé souvent de manifester.

Ce qui est important, c'est le discernement dans la vie politique, la liberté, l'indépendance. Si je suis dans cette famille politique, c'est pour cela. C'est parce que j'ai toujours pu défendre ce que je croyais fondamental et que je n'étais pas je dirais obligée de faire ou de ne pas faire.

Je voulais dire à cette dame que, cette semaine, j'ai un regret. Ce week-end, j'ai un regret. Ce n'est pas que j'ai un regret d'être là, mais j'ai un regret, c'est d'avoir raté quelque chose dans mon département. Ce sont les 90 ans de l'ancien maire de Blois qui s'appelait Pierre Sudreau. On a inauguré un mail Pierre Sudreau à Blois et c'est une municipalité socialiste qui vient de le faire. Je voulais vous le dire c'était quelqu'un qui était de notre famille.

Je trouve que voyez personne ne va dire je-ne-sais-quoi, c'est la vie, c'est la reconnaissance de la liberté, de l'indépendance d'esprit et aussi de gens qui se sont battus à des périodes où c'était quand même plus hard qu'aujourd'hui. Vous voyez ce que je veux dire !

Je voulais terminer par Pierre Sudreau, je crois que c'est un exemple. Il a été courageux, un grand résistant. Il a été ministre du général de Gaulle. Il ne croyait pas à l'élection du Président de la République, en 1962, au suffrage universel. Il a quitté le Gouvernement parce qu'il n'était pas d'accord. Il est resté député maire de Blois pendant très longtemps. C'est un grand monsieur et, aujourd'hui, tout le monde le reconnaît."

mardi 8 septembre 2009

Indépendance

Voici les propos de Jacqueline Gourault, dans la NR d'aujourd'hui : "Il n'y a jamais eu d'ambiguïté sur l'indépendance et le positionnement central du Modem, souligne Jacqueline Gourault. Même si les propos de Marielle de Sarnez à Marseille ont été amplifiés, dit la sénatrice du loir et Cher, par le poids des mots et le choc des photos. mais il n'y a rien de neuf sous le soleil, ajoute-t-elle, à propos de listes Modem autonomes au premier tour des Régionales. Au deuxième, on a guère le choix en Région Centre. Monsieur Novelli fait campagne en annonçant "je ne ferais jamais alliance avec le Modem". Mais je ne dis pas aujourd'hui que nous allons faire alliance avec le PS."

Commentaires du Sympathisantmodem41 :
On remarquera que Maurice Leroy estime que FB a viré de 180°, ce qui est l'avis d'un connaisseur qui, pour son passage du PCF au Nouveau Centre, avait reçu la girouette d'or de la part des jeunes UMP.

On remarquera aussi que l'extrême gauche critique en permanence le PS et Europe Ecologie sur leur virage à droite; la clef est peut-être là : Nous voyons que l'UMP chasse sur les terres de De Villiers et le PS devient de plus en plus centriste (même le PC a abandonné la révolution prolétarienne depuis 15 ans), et des partis politiques qui dérivent lentement vers l'économie de marché et le libéralisme. Ainsi, le centre, en restant sur ses valeurs d'humanisme et développement durable, reste un point fixe duquel s'éloigne l'UMP et ses satellites, et semble se rapprocher de la gauche; C'est bien la gauche qui se rapproche du Centre et non pas l'inverse.

Mais peut-être que le mot de la fin revient à Corinne Lepage : Le Modem n'est ni à gauche, ni à droite, il est en avant...

jeudi 30 juillet 2009

Travail le dimanche : le vote de nos parlementaires

Ainsi donc, la loi est passée, à quelques voix à l'assemblée et surtout au Sénat.
Rappelons que nos trois députés (Patrice Martin Lalande, Nicolas Perruchot et Maurice Leroy) ont voté pour le travail le dimanche, tout comme le Sénateur Pierre Fauchon.
Seule Jacqueline Gourault, fidèle à certaines valeurs, a voté contre.
Il s'agissait bien d'un choix de société : Le jour de repos hebdomadaire devait-il être sacrifié sur l'autel de la consommation?
Le Président de la République avait déjà pris parti, puisqu'il avait enfreint la loi, obligeant certains magasin à ouvrir le dimanche sur les Champs Elysées, au mépris de l'avis du Conseil d'Etat. Par la même occasion, il avait rétablit les privilèges, puisqu'il s'agissait d'ouvrir le magasin Vuiton afin que Michéle Obama puisse y faire ses courses. Obtenir un passe droit grâce à son nom, cela s'appelle un privilège...

Lors des prochaines élections, les électeurs sauront se souvenir du vote de leurs députés et Sénateurs...

lundi 29 juin 2009

Jacqueline Gourault défend le canton (NR du 22 juin)

Sénatrice Union Centriste de Loir et Cher, maire de La Chaussée St Victor et première vice-présidente d’Agglopolys, vice-présidente de l’Association des Maires de France en charge de l’Intercommunalité, Jacqueline Gourault a écouté avec une attention redoublée le président de la République dans son allocution Versaillaise. Jacqueline Gourault est en effet co-rapporteur de la mission Belot, chargée depuis 8 mois par le Sénat d’étudier cette réforme. Et mercredi 17 juin, elle était sous le feu des caméras parisiennes au moment où, dans un salon feutré du Palais du Luxembourg, elle présentait ses conclusions au côté du socialiste Yves Krattinger, co-rapporteur lui aussi, et des UMP Claude Belot, président de la commission, et Rémy Pointereau, vice-président, sénateur UMP du Cher.
Madame GOURAULT a particulièrement mis en valeur la volonté de la mission de clarifier les compétences des uns et des autres, égratignant l’Etat au passage : « Nous aurions besoin que l’Etat fixe ses missions régaliennes, comme nous travaillons nous mêmes à définir nos propres compétences »…Si elle veut, avant tout, laisser à chaque niveau de collectivité la compétence d’initiative à répondre aux besoins territoriaux, elle préconise aussi de nombreuses modifications clarificatrices. Quelques exemples parmi bien d’autres : la Région serait le chef de fil en matière économique avec un portail unique pour les entreprises ; elle gérerait les fonds Européens à la place de l’Etat ; elle pourrait expérimenter la compétence emploi ; le Département gérerait la médecine scolaire, « tellement désertée par l’Etat », etc
Sur les propositions en matière de gouvernance, Madame Gourault comme la majorité de la mission Belot, s’oppose au projet de l’UMP qui vise à diminuer le nombre d’élus locaux (Conseillers Généraux et Régionaux)

samedi 20 juin 2009

Jacqueline Gourault, toujours au travail dans sa mission de parlementaire

Présentation du rapport final de la Mission temporaire sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales
La mission a émis 85 propositions supplémentaires dont certaines s'appuient sur les nouveaux moyens offerts par la réforme constitutionnelle de 2003 : expérimentation et recours à la collectivité « chef de file ».
http://www.jgourault.fr/actualites/page-accueil-actu.html

et en vidéo
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c45a_1920

mercredi 10 juin 2009

Ce n'est qu'un "Au revoir", Jean-Marie

Cher-e-s ami-e-s responsables, militants, sympathisants du Mouvement Démocrate des 13 départements de la circonscription Auvergne, Centre, Limousin,
Au lendemain du résultat, je veux tout d’abord vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre engagement personnel.
Avec mon équipe et chacun de vous, nous avons pu réaliser une campagne joyeuse et très efficace en terme d’actions : réunions, visites d’entreprises et d’exploitations, débats publics, marchés, plateaux télévisés, piques niques,…
Je puis vous assurer que ce fut l’une de mes plus belles campagnes électorales, notamment en terme de chaleur humaine.
Tout ce la nous permettait d’espérer un résultat positif.
Hélas, ce n’est pas le cas et je le regrette particulièrement pour deux raisons :
Au niveau de la circonscription parce que j’avais prévu de réaliser avec chaque fédération départementale du MoDem un travail en profondeur : suivi local des dossiers, visites à Bruxelles,…Je ne pourrais évidemment pas le faire comme prévu, mais je reste à votre disposition pour vous aider à monter des actions en ce sens.

Au niveau européen, j’avais lancé plusieurs dossiers que j’aurai aimé conduire plus avant : aménagement des territoires, Erasmus des élus locaux, performance énergétique des logements sociaux, installation complète du Parlement européen à Strasbourg.
Vous imaginez le « crève-cœur » que cela représente pour moi…
Mais le plus important reste devant nous :
1. Comprendre le vote du 7 juin dernier : A l’intérieur des 40% de votants, nous trouvons les noyaux durs de chaque famille politique et 1/5ème des votants qui ont décidé de ne pas s’abstenir et de voter pour « l’écologie ». Ceci est compréhensible puisque ce sujet est largement mis en avant depuis plusieurs années. Et moi-même, dans mon action au Parlement européen, j’y ai participé activement. De plus, le film « Home » avec plus de 8 millions de téléspectateurs a été particulièrement déterminant. Bien sûr, il existe bien d’autres raisons que vous connaissez.
2. Penser à préparer positivement l’avenir politique de notre pays.
o Nicolas Sarkozy, le Gouvernement, l’UMP conduisent notre pays à la faillite financière sans trouver de bonnes réponses aux nécessaires réformes.
o Le Parti Socialiste va forcément être profondément modifié
o Daniel Cohn Bendit, José Bové et Eva Joly ne me semblent pas un trio en mesure de bâtir un parti politique « durable »
o Il est donc essentiel que le MoDem soit la force politique qui sache présenter une vraie espérance alternative aux Français, tant au niveau national que local.
C’est pourquoi j’invite chacun dans ses fonctions à s’investir… plutôt qu’à ressasser plus ou moins les vieilles divisions et accusations.
Aussi, en vous renouvelant mes félicitations et mes remerciements, je vous souhaite un repos mérité au cours des prochaines semaines et ensuite un dynamisme MoDem porteur d’avenir.
Très amicalement vôtre,
Jean Marie Beaupuy

mardi 9 juin 2009

Le combat continue

Résultats du Loir et Cher
Taux d’abstention : 59.91%
UMP-NC : 28.72
PS : 15.88
Europe Ecologie : 13.19
Modem : 7.93
MPF-CPNT : 7.45
FN : 6.32
Front de Gauche : 5.97
NPA : 4.90
Juste pour sourire, le Modem réalise un de ses meilleurs scores départementaux (20%) au Poislay…

Autant le dire, la première des déceptions est d’abord celle de la participation. Nous n’avons pas réussi à convaincre qu’il fallait aller voter. Et c’est grave. Car la démocratie est un combat quotidien pour lequel meurent encore aujourd’hui des femmes et des hommes à travers le monde.
L’UMP a chuté de 3 points par rapport à la présidentielle, malgré une alliance avec le Nouveau Centre, Le PS a chuté de 10 points, le Modem de 12 points…Seul les écologistes sont les gagnants de ce scrutin, puisqu’ils multiplient par 10 leur score de la présidentielle. Ils sont donc les seuls vainqueurs, mais pour combien de temps ? Avec un électorat qui oscille entre 1.5% et 15% en 2 ans, comment construire quelque chose ? Le seul gagnant est peut-être l’environnement, même si au niveau européen, les verts ne représentent que 8.15% des députés…Et nous nous réjouissons que, dés demain, toutes celles et ceux qui ont voté pour Europe Ecologie adoptent dans leur vie quotidienne des actes en conformité avec leur vote de dimanche.

Quand au combat du Modem, pour une démocratie plus juste, plus humaine, plus respectueuse de l’environnement, ce combat continue. Pas seulement à l’occasion de telle ou telle élection, mais au quotidien. Parce que nous estimons que notre pays, notre continent, notre planète ont besoin de ce combat.

mercredi 3 juin 2009

Il faut aller voter!!!

Cher-e-s ami-e-s,
Nous voici dans la dernière ligne droite de la campagne!
Réunions publiques par dizaines, affichages par centaines, tractages par milliers, vous faites un travail formidable ! Plus que jamais, la dynamique est au Mouvement Démocrate. L’électorat de gauche et de centre-gauche s’interroge chaque jour davantage sur la réelle influence des socialistes français au Parlement, tant ils divergent sur les mesures à prendre pour répondre à la crise. Les électeurs de Nicolas Sarkozy sont pour leur part de plus en plus déçus et prennent conscience que les réponses apportées par le Gouvernement français à la crise sont insuffisantes.
Face à ces deux camps, le MoDem fait le pari de l’Europe comme véritable échelle de réponse aux grands défis de demain. Crise économique et financière, développement durable, défi énergétique… Seules les actions prises à l’échelle de l’Union européenne peuvent avoir un impact pour nos emplois, notre économie, notre avenir !
Aussi, je vous invite à poursuivre vos efforts d’ici au 7 juin prochain, pour combattre l’abstention et défendre nos valeurs ! Jean Marie Beaupuy

vendredi 29 mai 2009

François Bayrou nie tout accord avec Royal (NR28mai)

Le leader du Modem appose un démenti absolu à Maurice Leroy, qui l’accuse d’un « deal » avec la candidate socialiste pendant la présidentielle.

Dans un entretien à la NR paru samedi 23 mai, Maurice Leroy raconte que Ségolène Royal lui a confirmé l’existence d’un arrangement entre vous et elle lors de la campagne présidentielle et que l’un de vous deux ment. Qu’avez-vous à répondre ?

François Bayrou : Maurice Leroy est pathétique. Raconter que des responsables politiques dans un premier tout de campagne présidentielle imaginent des petites manœuvres alors qu’ils sont engagés l’un contre l’autre, c’est faire preuve de petitesse d’esprit. Mais cela se comprend de la part de Maurice Leroy, qui fut communiste, puis pasquaien, puis centriste et est aujourd’hui sarkozyste. Il est digne du prix de la girouette d’or que lui avait décerné les jeunes UMP du Loir et Cher lors de son changement de camps.

Vous démentez donc tout deal avec la candidate PS. Mais cela s’est il passé entre Julien Dray et Marielle de Sarnez ?

J’y oppose le démenti le plus absolu. Tout cela serait rigolo…si ce n’était pas triste. J’ajoute que Michel Rocard avait proposé publiquement des accords de cet ordre, sur lesquels je n’avais même pas eu besoin de réagir puisque Ségolène Royale, tout aussi publiquement, les avait refusés. Qu’après, entre les deux tours, il lui ait traversé l’esprit qu’elle pourrait me proposer un arrangement, c’est exact ; Elle l’a même fait ouvertement. Mais c’est moi qui n’ai pas voulu donner suite ; J’ai dit que je ne voterais pas Nicolas Sarkozy et que je ne me reconnaissais pas dans le programme socialiste que portait Ségolène Royale. C’est tout et c’est aussi simple que cela. Tout ce que raconte Maurice Leroy est d’ailleurs autant injurieux pour moi que pour Ségolène Royale.

Avez-vous le sentiment d’être à nouveau « trahi » par Maurice Leroy ?

Je m’efforce d’être le plus possible en dehors de ce type de comportement. Pendant la présidentielle, Maurice Leroy n’était pas dans le cercle e ceux qui dirigeait cette campagne électorale, car il était déjà engagé dans des petites manœuvres avec d’autres. Tout cela n’est que faiblesse de sa part. Il multiplie les cops bas contre moi comme à chaque remaniement ministériel, car il rêve d’entrer au gouvernement. Il ne sait donc que faire pour plaire à Nicolas Sarkozy et à son entourage. Ces gens prêts à renier ce qu’ils ont affirmé, parfois même avec excès, pour devenir des courtisans du pouvoir, donnent une image éloquente de la dégradation politique.

mercredi 27 mai 2009

Présentation des candidats

Elections européennes: que propose le MoDem?

J moins 12 avant les élections européennes. La campagne a démarré officiellement ce lundi 25 mai. Chaque citoyen est invité à voter pour son eurodéputé. La circonscription "Centre-Massif Central" à laquelle sont rattachés les régions Auvergne, Centre et Limousin, dispose de cinq places au parlement de Strasbourg. Zoom43 vous présente, jour après jour, les candidats qui figureront sur vos bulletins de vote le 7 juin. Parmi eux, Jean-Marie Beaupuy, la tête de liste du MoDem (Mouvement Démocrate) de François Bayrou.


Jean-Marie Beaupuy fait partie des trois candidats de ce scrutin du Centre-Massif Central qui connaissent déjà les arcanes du parlement de Strasbourg puisqu'il est eurodéputé sortant, tout comme Henri Wéber pour le PS et Jean-Pierre Audy pour l'UMP. Lors des dernières élections, en 2004, le centriste a été élu dans la circonscription de l'Est.

Mais Jean-Marie Beaupuy est originaire d'Indre-et-Loire et diplômé de l'Ecole Supérieure des sciences commerciales d'Angers. Il devient chef d'entreprise et fonde société de conseil en management des organisations. Puis, il entame une carrière en politique, à l'UDF, d'abord comme conseiller général de la Marne (1979-2004), puis comme conseiller municipal de Reims depuis 1983, dont adjoint au maire UMP de 2001 à 2008.

La compétitivité et l'environnement

Aujourd'hui, à 65 ans, l'eurodéputé du groupe ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe) est membre de la commission de développement régional, où il est le coordinateur de son groupe, et président de l'Intergroupe Urban-logement. En 2005, Jean-Marie Beaupuy a voté oui au référendum sur la constitution européenne.

Comme exemple d'actions européennes auxquelles il contribue, le centriste met en avant l'emploi et la protection de l'environnement. Pour le premier, il prend en exemple la création d'une Maison de la jeune entreprise à Saint-Germain Laprade, financée en partie par l'Union européenne, qui devrait accroître la compétitivité du territoire. En ce qui concerne l'écologie, l'eurodéputé sortant cite plusieurs chaufferies à bois, comme celle de Tence, qui a reçu 307 000 euros de l'UE.

Sur les marchés

Sur sa liste, pas de candidat de la Haute-Loire. En effet, la circonscription "Centre-Massif Central" est composée de 13 départements. Les listes ne comprenant que dix places, trois départements n'ont pas de représentants.

Deuxième sur la liste MoDem, Chérifa Adaissi (42 ans), vient à la rencontre des Altiligériens ce jeudi 28 mai. Le matin, elle se rendra sur le marché d'Yssingeaux, terrain où la candidate devrait être à l'aise puisqu'elle est aujourd'hui commerçante sur les marchés. Elle terminera ensuite sa journée par une visite de l'entreprise adaptée « l'Atelier du Réservoir » à Sainte-Sigolène.

Chérifa Adaissi est titulaire d'une maîtrise de droit de la faculté de Tours et d'un certificat des sciences criminelles de l'Institut des études judiciaires de Bordeaux. Elle est ancien maire adjoint de Blois (2001-2008), chargée de la petite enfance et de la solidarité et ancienne vice-présidente de l'agglomération de Blois.

http://www.zoom43.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=32269&strArtTypId=1

jeudi 21 mai 2009

Le programme Européen du Modem

Démocrates pour l’Europe :
Notre programme pour la législature 2009-2014

Le destin de la France et de l’Europe sont aujourd’hui indissociables. L’Europe est notre seule chance pour lutter contre les crises et surmonter les défis immenses auxquels nous avons à faire face. L’Europe est notre seule chance pour défendre un modèle de société original qui place l’Homme au centre de toutes les politiques. Nous proposons un plan d’action pour que l’Europe réponde à la crise, s’oriente vers un développement durable, garantisse notre modèle social et change les fondements de la mondialisation. Et nous ne pourrons gagner ces combats que si les citoyens européens y sont associés. Nous voulons les informer de ces enjeux, construire une Europe plus transparente et plus proche de leurs
préoccupations.
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la réélection de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. Au cours de son mandat, il a manqué à son devoir
d’initiative, alors que la crise appelait une réponse commune. Il est resté dans l’ombre des gouvernements alors que les citoyens attendaient de l’Europe des propositions audacieuses. Il s’est aligné sur des principes ultralibéraux et inégalitaires au lieu de défendre l’originalité d’un modèle européen plus solidaire.
Nous sommes prêts à former une majorité alternative autour de notre vision de l’Europe :
un projet de société qui concilie l’exigence sociale, l’impératif démocratique et l’urgence écologique.

Pour une réponse européenne à l’urgence de la crise
Dans la crise, seule une réponse européenne peut être efficace. Les efforts dispersés sont vains. Nous devons agir en commun pour que notre réponse à la crise soit forte et cohérente. Entre Européens, nous devons savoir faire preuve de solidarité. Solidarité entre pays, notamment vis-à-vis de ceux qui sont le plus affectés par la crise économique et financière. Solidarité entre citoyens européens également, pour aider les plus défavorisés frappés par le chômage ou touchés par l'exclusion.
Nous proposons de :
- Mettre en oeuvre un plan de relance européen si la crise s’aggrave encore.
Ce plan de relance doit comporter des dépenses d’avenir pour aider les PME et
des mesures de solidarité envers les plus démunis et les classes moyennes touchées
par le chômage. Ce plan s’orientera vers une croissance verte, grâce notamment à
la mise aux normes durables des bâtiments et au développement des transports
propres.
- Financer ce plan de relance par un emprunt européen, qui pourra
atteindre selon l’évolution de la crise jusqu’à 3% du PIB. Cet emprunt européen
permettra de relancer nos économies autour de projets d’avenir.
- Amplifier le montant des fonds sociaux européens (fonds social européen,
fonds d’ajustement à la mondialisation) et en faciliter l’accès pour aider les
salariés européens à faire face aux restructurations dues à la crise.
- Mener une politique européenne de l’emploi pour sécuriser les parcours
des salariés.

Pour une solidarité économique européenne
L’Europe a besoin de renforcer la coordination de ses politiques économiques. L’euro nous
a protégés pendant la crise. Mais nous ne sommes pas encore capables d’organiser une
véritable politique économique. Nous n’avons pas non plus de moyens suffisants pour
conduire cette politique tant que le budget européen ne s’élèvera qu’à 1% du produit
intérieur brut (PIB).
Nous proposons de :
- Créer un Conseil de la politique économique de la zone euro, qui se réunira au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, assurera le dialogue avec la Banque centrale européenne (BCE), coordonnera les politiques budgétaires et mettra en oeuvre les initiatives communes de soutien à l’économie.
- Harmoniser la fiscalité de l’épargne et celle des sociétés.
- Augmenter et consolider le budget européen en y affectant une taxe carbone ou une contribution prélevée sur les mouvements spéculatifs sans hausse
des pressions fiscales nationales.
- Mener une véritable politique de recherche européenne en doublant le budget européen de la recherche et en instaurant une aide pratique au dépôt des
brevets.
- Instaurer une politique industrielle européenne grâce à la mise en place d’un fonds stratégique d’investissement au sein de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il financera des projets stratégiques, les nouvelles technologies de l’environnement et les PME innovantes.
- Renforcer les dispositions anti- trust européennes.

Pour une régulation de la mondialisation
La crise actuelle trouve son origine dans les dérives de la mondialisation financière. La dictature des taux de rentabilité à court terme détruit l’équilibre social et environnemental de nos pays. L’Europe doit s’unir pour proposer un autre modèle économique. L’Europe a ainsi un rôle fondamental à jouer pour rééquilibrer les rapports de force dans la mondialisation et changer les principes du commerce mondial.
Nous proposons de :
- Elaborer une charte européenne des principes fondamentaux en
matière bancaire et financière, qui appellera notamment à un encadrement
des rémunérations excessives et à la suppression des stock-options (sauf pour les
start-up).
- Prendre les décisions nécessaires, avec un calendrier contraignant, pour bannir
la pratique des paradis fiscaux.
- Créer un régulateur financier européen unique, qui, outre ses activités de
contrôle, défendra le modèle financier européen vis-à-vis des autres régulateurs
mondiaux.
- Supprimer le G8 et transformer le G20 en un Conseil de sécurité économique, où toutes les régions, y compris l’Afrique, seront équitablement entendues.
- Réformer en profondeur les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour intégrer davantage les exigences sociales et environnementales. Les produits qui entrent en Europe devront progressivement être soumis aux mêmes normes que ceux que nous fabriquons chez nous.
- Créer une monnaie de réserve internationale autre que le dollar pour ne pas dépendre de la politique économique menée par les Etats-Unis.

Pour promouvoir le modèle social européen
Il existe effectivement un modèle social européen, fondé sur la lutte contre les inégalités, un niveau élevé de protection sociale et un maillage de services publics sur tout le territoire pour assurer l’égalité des chances. Ce modèle, non seulement nous devons le défendre face aux partisans d’un accroissement continu des inégalités, mais nous devons aussi le consolider pour qu’il puisse répondre au défi du vieillissement démographique.
Nous proposons de :
- Mettre en place un plan de convergence sociale afin d’harmoniser progressivement nos niveaux de protection sociale en Europe.
- Financer l’éducation, la santé et la formation tout au long de la vie des citoyens européens car ces biens supérieurs ne peuvent dépendre exclusivement de la loi du marché.
- Défendre les services publics en élaborant une directive-cadre européenne.
- Développer la notation sociale et environnementale des entreprises.
- Limiter les effets du vieillissement démographique en mettant en oeuvre une politique familiale européenne.
- Lutter contre toutes les discriminations grâce à l’adoption d’une directive globale.
- Instaurer "la clause de l’Européenne la plus favorisée" qui permettra
d’étendre partout en Europe les législations les plus favorables aux droits des
femmes déjà en vigueur dans certains pays européens.
- Mettre en place un plan européen pour le handicap en établissant notamment une définition européenne du handicap et des normes de construction conçues pour l’accueil des personnes handicapées.
- Développer l’action de l’Union en matière de santé publique et de sécurité sanitaire.

Pour une Europe à l’avant-garde du développement durable
La crise financière se double d’une crise écologique dont l’enjeu est considérable : l’avenir de nos enfants en dépend. C’est une question de solidarité entre générations. L’eau, l’air, le climat, la biodiversité sont des biens communs dont nous ne sommes pas propriétaires mais seulement dépositaires pour les générations à venir. C'est pourquoi l’urgence écologique nous impose une nouvelle vision du développement, qui nous amène à repenser l’ensemble de notre système économique et social. De nouveaux emplois naîtront de ce mode de croissance plus durable.
Nous proposons de :
- Repenser nos modes de transports, de production et de logement. La mise aux normes durables des bâtiments et le développement des transports propres permettra d’importantes économies d’énergie.
- Recour ir massivement aux énergies renouvelables pour diversifier nos ressources énergétiques.
- Mener un grand programme de recherche européen pour développer les énergies du futur.
- Développer les activités économiques issues du végétal (agro-industries).
- Orienter les financements des fonds sociaux européens vers la formation aux nouveaux métier s du développement durable.
- Imposer une notation sociale et environnementale européenne aux grandes entreprises et renforcer leurs obligations en termes de responsabilité sociale et environnementale.
- Instaurer une taxe carbone européenne qui pénalisera les énergies fossiles les plus polluantes.
- Taxer les pollueur s pour qu’ils soient incités à modifier leur comportement.
- Instaurer un moratoire sur les OGM tant qu’un organisme de recherche indépendant n’aura pas évalué tous leurs effets.
- Créer un corps de garde-côtes européen pour lutter contre les pollutions maritimes.
- Construire une solidarité énergétique européenne en coordonnant la
gestion de nos stocks et en créant des infrastructures d’acheminement vers les pays
menacés de pénurie.

Pour une approche humaine et durable de l’agriculture et de la pêche
L’Europe ne peut pas rester sourde au malaise des agriculteurs et des pêcheurs. Le
maintien de ces activités est essentiel pour faire vivre nos campagnes et nos littoraux. Les producteurs doivent être davantage impliqués pour organiser les marchés agricoles et pour définir une politique durable de gestion des ressources naturelles.
Nous proposons de :
- Promouvoir une agriculture européenne de qualité qui vise la sécurité alimentaire, qui protège l’environnement et qui maintient un tissu d’exploitations à
taille humaine.
- Défendre le principe d’organisation des marchés agr icoles, et notamment les quotas laitiers, car les producteurs ont besoin de prix rémunérateurs pour produire et investir. Les marchés à terme de matières premières agricoles
doivent être régulés par une autorité internationale.
- Cesser d’exporter nos excédents agricoles à prix bradés pour ne pas détruire l’agriculture des pays pauvres.
- Permettre aux producteur s de s’organiser au niveau européen pour rétablir l’équilibre dans les rapports de force économiques.
- Encourager et aider les agr iculteurs à mettre en place de nouveaux modes de production plus respectueux de l’environnement.
- Promouvoir les modes de production les plus protecteurs pour la santé et une gestion durable des sols sur le long terme.
- Mettre en place une gestion durable et partagée de la ressource à travers l’instauration d’une co-expertise entre pêcheurs et scientifiques. Des plans pluriannuels de gestion seront instaurés pour que les pêcheurs puissent prévoir leur
activité.

Pour une Europe des citoyens
Les choix européens sont préparés dans le secret, entre gouvernements, alors que les
citoyens devraient être pleinement associés aux décisions européennes. Nous devons
rapprocher l’Europe des citoyens en construisant une Europe plus concrète, plus transparente, plus accessible. L’Europe doit être faite pour eux.
Nous proposons de :
- Organiser des débats publics préalables aux décisions (3 mois avant), de telle sorte que les citoyens européens puissent donner leur avis et saisir leurs
députés européens.
- Rendre publiques les délibérations des gouvernements au sein du Conseil en les diffusant par Internet et à la télévision.
- Simplifier l’accès aux aides européennes et aider ceux qui souhaitent en bénéficier à monter leurs dossiers.
- Créer dans chaque administration un représentant identifié en charge des politiques européennes.
- Instaurer un référendum d'initiative populaire européen.
- Initier un service civique pour les jeunes Européens.
- Honorer notre mandat par une présence assidue et une participation active aux travaux du Parlement.
- Informer les citoyens par un compte-rendu de mandat annuel.

Pour une Europe protectrice des droits
L’Europe ne connaît plus de frontières intérieures. Cette liberté de circulation a permis de faire de l’Europe un espace de droits. Mais elle a aussi fait naître de nouvelles menaces pour la sécurité de l’Union (terrorisme, criminalité organisée). Nous devons définir ensemble quelle protection nous voulons assurer à nos citoyens.
Nous proposons de :
- Assurer les droits et libertés de tous les citoyens, en particulier le droit à la
vie privée, la protection des données personnelles, le droit d’asile, les droits des
mineurs et garantir l’indépendance de la justice.
- Confirmer au plan européen le droit fondamental d'accès à Internet et de protection des données.
- Créer un procureur de l’Union avec autorité de poursuites dans toute l’Europe afin de lutter contre la criminalité organisée.
- Etablir un code de procédure civile européenne pour mieux définir l’application effective des droits des citoyens dans d’autres pays européens.
- Mettre en place une politique migratoire humaine et raisonnable qui garantira un droit d’asile identique dans toute l’Union et régulera les flux migratoires.

Pour une Europe protectrice des identités
La construction européenne n’a jamais eu pour objet de faire disparaître les Etats-nations ni les cultures régionales. Au contraire, l’Europe reconnaît le pluralisme des identités et des cultures, à travers par exemple la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Cette diversité incroyable de notre continent est une richesse à entretenir.
Nous proposons de :
- Garantir les cultures, les modes de vie et les identités en Europe.
- Renforcer l’Europe de la culture par la défense du pluralisme culturel et le soutien à la création européenne.
- Assurer l’apprentissage de deux langues vivantes européennes et de l’histoire de l’Europe dans les programmes scolaires.
- Développer les échanges pour les étudiants et pour les apprentis en fondant un nouveau programme Erasmus accessible à tous et soutenu par un système de bourses plus étendu.

Pour porter la voix européenne dans le monde
Un pays isolé ne peut rien dans la mondialisation. Pour être entendus, l’Europe est notre seule chance. Car l’Europe porte une voix originale et indépendante. Nous Européens qui nous sommes unis dans le droit, nous sommes en mesure de proposer une vision nouvelle et plus équilibrée du monde, notamment en faveur des pays pauvres.
Nous proposons de :
- Coordonner nos diplomaties nationales pour faire entendre la voix
européenne.
- Parler d’une seule voix dans les grands organismes internationaux : Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation internationale du
travail (OIT),..
- Instaurer une défense européenne indépendante, même si cela est plus difficile depuis que la France a réintégré le commandement intégré de l’OTAN.
- Délimiter les frontières de l’Europe. Si nous voulons une Europe politique
forte, il ne faut pas diluer le projet européen dans un grand marché. Nous proposerons aux pays voisins de l’Union, comme la Turquie, des partenariats
approfondis.

Pour donner la priorité au développement des pays pauvres
L’Europe finance déjà près de 60% de l’aide publique au développement. Elle doit
maintenant s’engager pour permettre à ces pays d’accéder à un développement autonome. Pour cela, il est essentiel de changer les règles du commerce mondial au sein des institutions internationales.
Nous proposons de :
- Mettre fin aux politiques de libéralisation des marchés agricoles qui ont ruiné leurs agricultures locales.
- Permettre aux pays pauvres de protéger leur s marchés agr icoles et leurs industries pour qu’ils puissent produire ce qu’ils mangent et fabriquer ce
qu’ils consomment. Ils doivent pouvoir accéder à l’autosuffisance alimentaire.
- Agir pour que l'exploitation et la valorisation des matières premières bénéficient d'abord aux populations de ces pays.
- Poursuivre l’engagement de l’Union en faveur de l’aide publique au développement.
- Mettre en place un mécanisme de soutien aux pays pauvres pour
financer des mesures sociales dans les pays les plus touchés par la crise.
* *
*
Jamais dans l'histoire des hommes, des peuples libres n'ont choisi de s'associer pour bâtir ensemble une volonté politique capable de changer la planète sur laquelle ils vivaient.
Nous l’Europe, nous l’avons fait.
Nous pensons que le plus important pour l'Europe, ce qui justifie son existence, c'est qu'elle ait quelque chose à dire sur la manière dont le monde évolue. Nous pensons que l'Europe n'est pas seulement une Europe entre nous, c'est une Europe volonté.
Pour mettre en oeuvre cette volonté, nous défendons l’idée d’une avant-garde européenne formée à partir des pays de la zone euro et ouverte à tous ceux qui veulent la rejoindre.
Nous voulons sortir l’Europe de l’immobilisme. Cette avant-garde nous permettra enfin de coopérer pour avancer.

* *
*
Ce programme a été élaboré grâce aux contributions fournies par les seize groupes de
projet Europe mis en place à la mi-octobre, auxquels ont participé plus de 3 500
adhérents. Adopté lors du Conseil national du 24 mars, il a, par la suite, été enrichi.

samedi 16 mai 2009

Tous à TOURS mardi soir

Elections européennes 2009


Jean Marie Beaupuy, député européen,

Chérifa Adaissi,

et les candidats du Mouvement Démocrate aux élections européennes
pour les régions Centre, Auvergne, Limousin

vous invitent à participer à la rencontre européenne avec

François Bayrou

Mardi 19 Mai à 20h

Au « Hangar »
135, rue Saint François
37520 La Riche

(une collation sera servie)

lundi 11 mai 2009

"Vague" (d'aprés la NR du lundi 11 mai 2009)

Alors que la pluie s'abattait, samedi, sur les stands de la journée de l'Europe, place Louis XII, ça n'a pas empâché le public d'être présent. Ni même une vague orange de déferler sur ladite manifestation : le Modem, en campagne et en Tee-shirts aux couleurs du parti. Avec des ballons à gogo! Certains observateurs ont pensé que c'était gonflé...comme une baudruche?

Commentaire du Sympathisant Modem 41 :
Au moins, le Modem de François Bayrou se mobilise pour cette campagne européenne. On constate que les autres partis, qui se disent tous européens, n'arrivent pas à se mobiliser pour cette élection pourtant si importante.

mercredi 6 mai 2009

Jacqueline Gourault dans la Lettre du Cadre Territorial

Retrouver son interview ici

http://www.lettreducadre.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/47/TPL_CODE/TPL_PODCAST_FICHE/PAG_TITLE/%22+Une+voie+consensuelle+pour+faire+bouger+les+choses%22/2122-fiche-podcast.htm

Elle y parle de la Commission Balladur, de l'intercommunalité, de la réforme des collectivités et bien sûr du Modem, dont elle est la vice-présidente.

Jean-Marie Beaupuy sur Public Sénat

Pour celles et ceux qui aurait raté l'émission d'hier soir.
http://www.publicsenat.fr/vod/bouge-la-france/dominique-paille,stephane-le-foll,jean-marie-beaupuy/61323

Rapellons que l'ensemble du Loir et Cher est concerné par cette élection, puisque la deuxiéme sur la liste est Chérifa Adaissi, qui fût candidate sur la liste du Modem à Blois en 2008.

Rapellons aussi que le 7 juin, il n'y a qu'un tour, et que les élections se font à la proportionnelle. Chaque voix comptera.

mardi 5 mai 2009

Le programme européen du Modem

Une fois n'est pas coutume, le Sympathisant Modem 41 sort des limites Départementales et Régionales

1 - L’union de l’Europe, maintenant, plus de doutes possibles.
La construction de l’Europe est l’entreprise historique la plus pacifique et la plus novatrice de tous les temps. Mais souvent les peuples ont douté. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis. La crise prouve que le chacun pour soi rend impuissant. En revanche, ensemble, on peut agir. L’euro a résisté à la crise et nous a évité les catastrophiques dévaluations d’autrefois. Où en serions-nous si l’euro n’avait pas existé ?
Nous proposons que l’Union européenne s’oblige à agir de concert chaque fois que se présente une crise universelle. Les grandes politiques de lutte contre ces crises doivent être définies et appliquées ensemble et pas séparément., Les plans nationaux sont insuffisants. Par exemple, pour l’automobile, c’est l’ensemble des constructeurs européens qui doit être incité à passer à la voiture propre, ou à une défense active des sous-traitants. Si la crise s’aggrave, la zone euro.doit prendre l’initiative d’un grand emprunt européen de 3 % du PIB, destiné, en particulier, à de grands équipements et à aider les PME à préparer l’avenir.

2 - L’Europe, c’est d’abord un projet de société, des valeurs humanistes.
Ceux qui ont voulu limiter l’union de l’Europe à un marché ont trahi l’idéal européen. L’Europe ne peut pas se résumer à la défense de la concurrence en tous domaines et sur tous sujets. Pour nous, démocrates français et européens, l’exigence sociale, civique et écologique doit passer en premier.
Nous proposons que l’exigence sociale, démocratique et écologique soit reconnue comme le fondement des politiques de l’Union.

3- Les générations à venir doivent être défendues.
Notre patrimoine écologique, les sols, l’eau, le climat, les espèces vivantes, les paysages, les modes de vie, les savoir-faire, n’appartiennent pas seulement à notre génération, mais aux générations à venir.

Nous proposons que tous les choix politiques européens prennent en compte cette solidarité entre générations. C’est l’intégration du « soutenable » ou du « durable » dans les décisions européennes.

4- Pour défendre les entreprises européennes et l’emploi en Europe, la compétition entre l’Europe et le monde doit être rendue équitable.
Nous ne pouvons pas continuer à imposer à nos entreprises, à nos agriculteurs, des normes légitimes et justes, par exemple en matière d’environnement et accepter la concurrence sauvage de pays développés qui ne respectent pas ces normes alors qu’ils en auraient les moyens.
Nous demandons l’équité : pour les pays développés, les produits qui entrent en Europe doivent être soumis aux mêmes règles que ceux que nous fabriquons. Pour les pays les plus pauvres, nous devons les aider à appliquer progressivement ces mêmes règles.

5 - L’Europe, affaire de citoyens.
Les gouvernants de nos pays et les dirigeants européens préparent toutes les décisions entre eux, dans le secret, sans que nul ne soit informé. Des choix très importants sont ainsi faits, qui nous concernent tous. Cela ne doit plus être accepté par les peuples. Pour nous, toutes les décisions qui concernent l’avenir des citoyens européens doivent être prises en pleine lumière : être informés et participer, c’est notre droit de citoyens.
Nous proposons qu’aucune décision importante ne soit prise par le Conseil européen, composé des chefs d’Etat et de gouvernement, sans un débat public préalable. Toute préparation de décision de l’Union doit être annoncée, sauf urgence, trois mois avant d’être prise, par voie de presse, de manière que les citoyens européens puissent donner leur avis et saisir leurs députés européens. Nous demandons que les délibérations des gouvernements, au sein du conseil, soient publiques, télévisées ou diffusées sur internet. Nous nous engageons, si nous sommes élus, à être assidus au Parlement européen et à rendre compte, sur le terrain, de ce qui s’y passe.

6 - Aucun des progrès nécessaires de l’Europe ne pourra se faire sans volonté politique.
L’organisation à 27 est souvent paralysante, les discussions sont interminables, il n’en sort rien. Plus la crise avancera, plus le monde deviendra incertain, plus il nous faudra coopérer pour avancer.
Nous défendrons l’idée d’une avant-garde européenne, qui sera capable de faire bouger les choses. Pour nous, c’est la zone euro, les seize pays qui ont une monnaie unique en partage qui doivent former cette avant-garde. Libre aux autre pays de les rejoindre pour renforcer l’ensemble.

7 - L’Europe ne peut pas organiser la concurrence sauvage des États européens entre eux, notamment en matière fiscale.
Elle doit, au contraire, les conduire à la coopération. Depuis des années, chaque pays essaie de marquer des points contre les autres. C’est une démarche qui conduit à une impasse.
Nous refusons les politiques de dumping fiscal qui visent à délocaliser les entreprises des uns pour les installer chez les autres. Nous exigeons une démarche d’harmonisation fiscale.

8 - Le savoir et la connaissance priorités de l’Europe.
Une société avancée, à haut niveau de protection sociale, ne peut se défendre dans la mondialisation que par un haut niveau de connaissance, de maîtrise des sciences et des technologies nouvelles.
Nous proposons un doublement progressif du budget européen pour la recherche et, en liaison avec les États membres de l’Union, une aide pratique au dépôt de brevets.

9 - Pour que l’Europe agisse, par exemple dans des domaines aussi importants que la recherche, il lui faut des moyens réels.
Un budget limité à 1 % de la production annuelle, c’est infiniment trop bas.
Nous proposons un budget européen dont le volume serait décidé par le Parlement européen et alimenté par un impôt unique sur l’ensemble des pays de l’union, impôt uniforme sur les entreprises, ou prélèvement sur les transactions bancaires et boursières.

10 - L’Europe, zone de sécurité.
En Europe, il n’y a pas de frontières pour les réseaux de criminels ou pour les mafias, mais policiers et juges sont eux, arrêtés par les frontières. La partie n’est pas égale et tous les trafics, y compris de drogue ou d’êtres humains, en profitent de jour en jour davantage.
Nous proposons un procureur de l’union, avec autorité sur les polices et les autorités de poursuite de chacun de nos pays. Nous proposons qu’on ne reconnaisse plus, en Europe, les contrats signés avec des paradis fiscaux.

11 - La responsabilité de l’Europe en matière de politique agricole est plus importante que jamais.
En cette matière si sensible, qui touche à notre alimentation, à notre environnement, à notre paysage, à l’avenir de l’espèce humaine, notre approche ne peut pas être seulement de marché.
Nous défendrons une politique européenne d’agriculture de qualité qui visera à la fois la sécurité alimentaire de l’Europe, l’exigence environnementale, et le maintien d’un vrai tissu d’exploitations agricoles de taille humaine. Dans le même esprit, nous poursuivrons le travail accompli par nos élus au Parlement européen, en faveur d’une politique de la pêche qui maintienne une activité économique durable sur le littoral, tout en préservant la ressource.

12 – L’Europe, communauté de la culture et des cultures.
La création culturelle, la transmission des œuvres, la défense du pluralisme culturel, notamment face au poids toujours plus lourd des industries culturelles américaines, sont le devoir de l’union.
Le soutien à la création européenne doit être actif et efficace. Nous défendrons l’idée que l’union évalue chaque année la richesse de la création culturelle, en matière musicale, plastique, théâtrale, cinématographique, littéraire, sur son sol.

13 - Il faut prouver à tous les Européens que l’Europe n’écrase pas leur identité, au contraire qu’elle la garantit.
Pour nous, Français, la nation est un bien commun. La langue française, langue officielle de l’Europe, à égalité avec l’anglais, doit être effectivement défendue. Les cultures régionales sont un bien aussi précieux, comme le démontre la charte de protection des langues et des cultures minoritaires. L’Europe est un vivier d’identités et de cultures.
Nous défendrons l’Europe qui garantit les identités, les modes de vie, les langues et les cultures sur son sol et dans le monde.

14 - L’immigration est la partie visible du plus grand drame de l’humanité : le sous développement et la pauvreté.
Comme ils ne peuvent plus vivre chez eux, les immigrés prennent tous les risques pour passer nos frontières. Seule une politique d’ensemble, associant tous les pays européens, pourra permettre les régulations nécessaires. Mais la vraie réponse, la seule qui compte, c’est le développement.
Pour nous, il faut mettre un terme aux politiques de pillage et de corruption de cette partie du monde si souvent abandonnée. Il faut protéger les marchés de ces pays, leur permettre de produire ce qu’ils mangent et de fabriquer ce qu’ils consomment, et cesser de piller leurs matières premières.

http://europe.lesdemocrates.fr/nos-engagements/

dimanche 3 mai 2009

Le groupe Modem Régional présente ses propositions pour la réforme territoriale

Désireux de participer au débat sur la réforme territoriale décidé par le Conseil régional à l’occasion d’une session extraordinaire, nous avons apporté notre contribution sous forme d’un vœu.

Celui-ci a pour objet de rappeler qu’il s’agit d’une réforme indispensable, car nous ne pouvons pas rester dans le statu quo actuel et d’une réforme historique puisqu’il existe un accord sur le principe d’une réforme pour l’ensemble des acteurs politiques.

Conscients qu’il s’agit là d’un rendez vous avec la démocratie que nous ne pouvons nous permettre de manquer, nous avons souhaité soumettre au débat un texte pour, non seulement, faire part de nos propositions mais également éviter deux écueils.

Le premier aurait consisté à traiter la question uniquement sous forme partisane alors que c’est un débat qui dépasse les formations politiques.

Le second aurait été d’avoir un débat uniquement focalisé sur une expérience régionale à l’intérieur de notre région sans avoir de regard vers l’extérieur alors qu’il concerne toutes les collectivités sans exception.

Ce vœu, le seul à avoir été déposé et débattu en dehors de celui proposé par la majorité de gauche, sera adressé à la Commission présidée par Monsieur Balladur ainsi que s’y est engagé le Président du Conseil régional.

http://www.udf-region-centre.org/

Service d'accueil minimum dans les écoles : Jacqueline Gourault vote pour sa suppression pour les communes de moins de 2000 habitants

Lors de l'examen de la proposition de loi déposée par les membres du Groupe RDSE visant à supprimer le service d'accueil minimum dans les écoles pour les communes de moins de 2000 habitants : Jacqueline Gourault a rappelé les raisons de son opposition à ce dispositif

http://www.jgourault.fr/actualites/actu-page-accueil.html

lundi 20 avril 2009

Campagne européenne

G20, OTAN, PAC… L’actualité montre que le monde a besoin d’une Europe plus forte et plus active.
François Bayrou a présenté les « 12 engagements », Marielle de Sarnez a brillamment réussi la 1ère Convention européenne à Paris le 29 mars dernier, les 16 groupes-projet ont produit des synthèses fort riches… Notre Mouvement montre que nous avons les bonnes réponses pour améliorer la vie de chaque Français, aujourd’hui.
Désormais, la liste de notre circonscription est connue. J’ai donc réuni à Bourges samedi dernier les colistiers, les présidents et délégués départementaux, les responsables de jeunes démocrates. En quatre heures d’échanges, aussi sympathiques que productives, nous avons enrichi les projets d’action de chaque département pour les 8 semaines à venir.
Nous avons ainsi la motivation et les moyens pour que tous ensemble nous réussissions cette très belle campagne. Fidèlement,
Jean Marie Beaupuy, député européen


Les colistiers
Après Jean Marie Beaupuy (37), tête de liste, et Cherifa Adaissi (41), ce sont :

Michel Fanget, conseiller municipal de Clermont Ferrand (63), ancien député
Nadine Rivet, conseillère municipale de Limoges (87)
Bernard Coulon, maire de Saint Pourçain sur Sioule (03), ancien député
Monique Bosset, conseillère régionale dans le Centre, maire-adjointe d’Arrabloy (45)
Philippe Lescure, adjoint au maire de Brive-la-Gaillarde (19)
Nadia Essayan, ancien adjoint au maire de Vierzon (18)
Vanik Berberian, président de l’Association des élus ruraux, maire de Gargilesse (36)
et Lucie M’Faddel, conseillère municipale de Chartres (28)

Les débats

« Ruralité et Europe » : conférence-débat à 20h le 24 avril à Blois organisé par la FDSEA 41 entre les têtes de liste de la circonscription. Lieu : Crédit agricole Val de France, rue Louis Joseph Philippe Auguste.

« L’avenir de la santé en Europe » : rencontre animée par Mehdi Benchoufi (commission santé du MoDem) le 25 avril à 14h30 à Moulins (Colisée, 23 cours Anatole France). Contact : pierre.escaich@yahoo.fr

« Audition civique » des têtes de liste de la circo le 29 avril à Clermont-Ferrand (63). L’association Café Babel organise un débat public à la Faculté de Lettres (Amphithéâtre 1, 29 boulevard Gergovia).

« Comment Vierzon peut-elle se développer dans le contexte européen ? » : conférence-débat le 7 mai à Vierzon (18) en présence de la colistière Nadia Essayan. Contact : f.piffault@lesepl.fr

Les contacts
Pour toute question sur la campagne, n’hésitez pas à joindre votre Fédération ou Jean Marie Beaupuy aux adresses : jmbeaupuy.europe@wanadoo.fr et jeanmarie.beaupuy@europarl.europa.eu, ou encore à nous écrire à la permanence de campagne : 8, rue du Commerce – 41 000 BLOIS.

jeudi 2 avril 2009

Je ne peux que me désolidariser (la NR du 28 mars 2009)

En mars 2008, Christine Boitard était élue suppléante de Jean-Paul Pinon, conseiller général. La récente nomination de ce dernier à une fonction de vice-présidence la fait réagir. "Le 16 mars 2008, les électeurs du canton de Selles sur Cher ont élus, à une majorité confortable, Jean-Paul Pinon et moi-même sous l'étiquette MoDem, face à un candidat soutenu par Maurice Leroy, président du Conseil Général."
Aujourd'hui, Jean-Paul Pinon accepte une vice-présidence au sein du Conseil Général. "Ce revirement, motivé par des rasons qui lui sont propres me désarçonne précise la suppléante. Cela ne me semble pas respecteurx du mandat que le électeurs nous avaient confié. C'est à ceux-là que je tiens à faire savoir que, comme suppléante de Jean-Paul Pinon, je ne peux que me désolidariser de cette décision politique." La suppléante garde toutefois son mandat, par respect pour les électeurs.

Commentaire du Sympathisant Modem 41
Bien d'accord avec cette dame...

lundi 16 mars 2009

Le MoDem “ va bien ”, mais…

Président du MoDem 41, Marc Fesneau fait le point sur un parti actif, enthousiaste… mais qui semble peiner à se construire.
Avec la venue de Jean-Marie Beaupuy, votre actualité, ce sont les Européennes ?
« Il est notre tête de liste ; Chérifa Adaissi est numéro 2.Des groupes de travail ont été mis en œuvre pour nourrir le projet. Puis il y aura 7 conventions thématiques décentralisées. Nous, nous allons travailler sur l’aménagement du territoire, le désenclavement du rural. Tout cela sera clôturé par François Bayrou. Il viendra à Blois mi-mai. »

Près de deux ans après sa création, comment se porte votre parti ?
« Il va bien en terme de mobilisation (NDLR, 437 adhérents en Loir-et-Cher). Les sondages nous sont plutôt favorables : nous ne sommes pas engoncés comme le PS dans des difficultés internes ; ni dans le pour ou contre Nicolas Sarkozy… »

Mais quelle est votre situation dans le département ?
« Maurice Leroy (NDLR, président Nouveau Centre du conseil général) vient de perdre le canton de Vineuil. Cela faisait 6 mois qu’il courrait après Jean-Paul Pinon (NDLR, conseiller MoDem de Selles-sur-Cher) ; depuis 3 semaines, il a accéléré. Il lui a proposé une vice-présidence en charge des affaires médicales. Jean-Paul Pinon m’a appelé, je lui ai dit “ tu es libre, mais tu appartiens à un mouvement qui a une position d’indépendance au conseil général ”. On a convenu qu’il restait au groupe MoDem du conseil, mais qu’il se mettait en congé du parti. Je ne peux pas dire que sa décision d’accepter m’a fait plaisir… Mais on est flattés de voir Maurice Leroy trouver des compétences chez nous ! Comme par hasard, juste au moment où sa majorité est fragilisée. »

Vous cédez là du terrain. Plus généralement, on a l’impression que vous peinez à vous relever des dernières élections. Ne regrettez-vous pas, sur Blois par exemple, que la liste MoDem se soit retirée au 2e tour des municipales ?
« C’est vrai qu’avec un ou deux élus, on aurait eu accès à un mode d’expression plus facile. Mais il y avait notre engagement d’indépendance. A nous de trouver d’autres moyens. Certes, c’est un peu plus difficile à démarrer. Mais sur Blois, Jean-François Mortelette a monté une association par exemple…

Et concernant les autres échéances électorales ?
« Pour les Régionales, l’idée est simple : une liste autonome… »

A l’UMP, au PS, des mains se sont déjà tendues…
« Oui, leur grande question est “ faut-il s’allier au MoDem ”. Serge Lepeltier (NDLR, candidat pour mener la liste UMP) nous a tendu la main. C’est intéressant… Mais ça ne remet pas en cause le principe d’une liste MoDem autonome. »

nr.blois@nrco.fr

Propos recueillis par Emmanuelle Pavillon
la Nouvelle République


Le sympathisant Modem s'étonne que Maurice Leroy n'ai pas trouvé d'autres médecins au Conseil Général. L'éternelle question est de savoir où l'on est le plus utile pour ses concitoyens, et jusqu'à quel point on est solidaire des décisions prises par le président et les autres vice-présidents.
Autant je n'ai pas d'inquiétude sur le premier point, autant croire que l'on est responsable que de sa vice-présidence me parait un peu "court". Savoir dire oui, c'est aussi savoir dire non quand il le faut. J'espére aussi que les électeurs ne se sentiront pas trahis par cette décision...

la liste Modem de Blois a décidé à une trés large majorité de ne pas se maintenir au second tour. Il s'agit donc là du simple respect d'un vote, ce qui, pour le Mouvement Démocrate, est la moindre des choses. Espérons que les autres partis sachent aussi respecter les votes des militants (Il ne semble pas que la direction du PS souhaite tenir compte du vote des militants pour désigner la tête de liste européenne en dans le Centre-Limousin-Auvergne).

vendredi 13 mars 2009

nous sommes le parti politique naturellement européen

Jean-Marie Beaupuy revient sur le début de sa campagne. Il a reçu un "accueil extrêmement sympathique" des adhérents et des citoyens. Tous perçoivent le Modem comme étant "le parti politique naturellement européen".


“Du nord au sud de la circonscription, de Chartres au Puy, l’accueil reçu est extrêmement sympathique. J’ai pu constater avec un grand plaisir la motivation réelle de l’ensemble des fédérations qui sont prêtes ou qui ont, pour certaines, déjà démarré l’action pour la préparation de cette campagne.

Une part des réunions se sont tenues en privé entre membres du Modem, d’autres se sont tenues en public. Toutes les questions européennes intéressent. Nos adhérents et militants confirment ce qui est perçu par l’ensemble des Français, c’est à dire que nous sommes le parti politique naturellement européen. C’est de très bon augure pour les élections du 7 juin.

Il faut profiter de cette pré-campagne en mars/avril pour s’organiser, pour faire un certain nombre de réunions sur le terrain sur ce qu’est l’Europe, ce qu’apporte l’Europe ce que nous pourrons faire avec l’Europe.

Dans un deuxième temps au mois de mai ce sera la campagne proprement dite au cours de laquelle nous pourrons développer nos arguments et montrer comment le Modem se distingue avec François Bayrou des clichés, des solutions faciles proposées par les autres listes.”

mardi 3 mars 2009

Jacqueline Gourault à l'écoute des élus du Loir et Cher

Le comité pour la réforme des collectivités locales, dit « comité Balladur », va remettre, le 5 mars prochain, ses conclusions et ses propositions au Président de la République. Jacqueline Gourault organise en avril trois séances de travail sur la réforme de l'organisation territoriale à Vendôme, Romorantin et Blois dont les modalités pratiques seront précisées prochainement.


Ce rapport Balladur est une étape importante dans la nécessaire modernisation des institutions locales et dans la clarification des compétences de chacune des collectivités. Il propose un certain nombre de pistes qui peuvent faire l’objet d’un consensus et d'autres qui font déjà débat quelles que soient les sensibilités politiques.

Il faudra trouver des voies de convergence permettant de sortir enfin de l'impasse dans laquelle les collectivités ont progressivement été mises, en particulier sur le plan fiscal.

Par ailleurs, Gérard Larcher, Président du Sénat, a demandé à Jacqueline Gourault d'être rapporteur des travaux de la commission sénatoriale sur la réforme des institutions locales. Cette commission a pour objectif d'accompagner cette réforme tout au long de son processus, du constat aux propositions, puis au débat public, et enfin à la loi.

À terme, c'est naturellement le Parlement et, en tout premier chef le Sénat, qui sera appelé à légiférer.

Jacqueline Gourault souhaite donc pouvoir échanger directement lors de ces réunions à la fois sur ce rapport Balladur, mais également sur les travaux menés au Sénat, pour recueillir les réactions des élus du Loir-et-Cher et les faire remonter au plus haut niveau de l'Etat et du Parlement.

Cette réforme peut être un tournant historique si un projet commun rassemblant le plus grand nombre dégage des propositions consensuelles en vue de l'élaboration de la loi. L'avis des élus locaux est donc important pour permettre à cette réforme d'aboutir.

dimanche 1 mars 2009

Jacqueline Gourault portera la voix du Modem

Lundi 2 mars en direct sur LCI de 17 à 18h Jacqueline Gourault est l'invitée de "Le ring"
Le débat est animé par Michel Field sur la réforme des collectivités territoriales avec Jean-Christophe Lagarde, Maire de Drancy, Caroline Cayeux, Maire de Beauvais et à confirmer : Frédéric Lefebvre et Elisabeth Guigou.

jeudi 26 février 2009

Des nouvelles d'un ancien maire de Blois

Soupçonné de vouloir céder aux sirènes de l'ouverture

Le député, souvent aperçu à l'Elysée, est régulièrement soupçonné de vouloir céder aux sirènes de l'ouverture. Deux mois après l'accession de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, il avait accepté, sans l'aval de son parti, de participer au comité de révision de la Constitution présidé par l'ancien Premier ministre Edouard Balladur. Il avait été ainsi le seul socialiste à voter la réforme adoptée en juillet 2008 à une majorité qualifiée d'une voix, suscitant les critiques de nombre de ses amis politiques. Jack Lang s'était même mis à l'écart du groupe PS à l'Assemblée, sans toutefois être exclu formellement.

L'ex-ministre socialiste a plusieurs fois démenti toute velléité d'accepter une quelconque fonction qui lui serait proposée par Nicolas Sarkozy, sans toutefois exclure de participer, avec le feu vert du PS, à d'éventuelles missions «de réflexion». Il avait évoqué en décembre dernier comme l'un de ses «projets» une mission exploratoire à Cuba, précisant qu'il n'avait «aucune raison» de la refuser si le Président la lui proposait. C'est chose faite. Et Martine Aubry, à laquelle il avait apporté son soutien lors de sa candidature à la tête du PS, n'y a vu aucun inconvénient.



20minutes.fr (avec agence)

jeudi 19 février 2009

"Fusionner le département et supprimer un tiers des agents territoriaux du conseil général"...Merci Maurice...

Capital : C’est pour cela que vous voulez supprimer le département ?
Maurice Leroy : Je ne dis pas qu’il faut le supprimer, mais le fusionner avec la région

Capital : Votre conseil général compte combien d’agents ?
Maurice Leroy : « Il en a 1 465, alors que les services qui relèvent actuellement de mon département pourraient très bien fonctionner avec un millier d’agents. » « Pour réduire les effectifs qui sont en doublons, il suffirait d’appliquer à la fonction publique territoriale le même principe qu’à l’administration d’État : non remplacement d’un départ à la retraite sur deux. »


http://www.capital.fr/a-la-une/interviews/fusionner-les-departements-et-les-regions-permettrait-a-la-france-d-economiser-13-milliards-d-euros-356781?xtor=RSS-217

lundi 9 février 2009

La Nouveau Centre, combien de divisions?

Protégéez-moi de mes (ex)-amis, (d'aprés La Nouvelle République du samedi 7 février 2009)



Protegez-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge. Et lorsque les amis deviennent des ex...c'est pire! Ainsi, ce communiqué de Thomas Hantz, président des Jeunes Centristes de la Régions, qui dénonce les "adhérents fictifs du Modem". 60 000 au national, 400 dans le Loir et Cher. Des "anciens adhérents de l'UDF recoivent des informations en provenance du Modem. Sans jamais avoir adhéré, explique-t-il. Ils se sont retouvés de facto membres actifs de ce parti quand l'écrasante majorité d'entre eux faisaient le choix du Nouveau Centre". Et d'apporter ce qu'il qualifie de "preuve" : un appel au vote pour l'investiture des candidats Modem aux Européennes qu'il a reçu par couurier, nominativement et en sa qualité "d'adhérent", ce qu'il n'est plus. Mais Marc Fesneau, président du Modem 41, s'agace à son tour: "C'est sûrement vrai qu'il a reçu ce courrier, les envois de PAris s'appuient sur un fichier 2007-2008. Mais concernant nos militants, les chiffres sont bons. Ils correspondent au renouvellement des adhésions. Tout ça c'est grotesque! Si la seule volonté c'est de montere qu'ils sont plus puissants que nous, on va comparer les congrés! Voir aux Européennes. Franchement, je préférerais un débat d'idées..." Entre (ex)-amis, bien sûr.



Le sympathisant Modem 41 tient à rajouter le commentaire suivant :

- On se demande bien pourquoi le Nouveau Centre s'intéresse tant que cela au nombre d'adhérents du Modem. J'attend avec impatience le prochain communiqué qui nous parlera du nombre d'adhérents de l'UMP, du PS, du PC et du FN sur le département.

- Le 31 novembre 2007, avec une majorité de plus de 90% des votants, le Conseil National de l'UDF a choisi d'adhérer au Mouvement Démocrate dont le congrés constitutif s'est tenu le lendemain. Si plus de 90% des votants ne représente pas la majorité, alors nous n'avons pas la même notion de la démocratie.

- Les adhérents du Modem ont pu, démocratiquement, s'exprimer sur les têtes de liste pour les Européennes. Nous souhaitons que les adhérents du Nouveau Centre puissent en faire autant, dés que la direction nationale de leur parti leur proposera des noms...

- Le Nouveau Centre revendique 9000 adhérents au niveau national, soit environ 400 adhérents sur 22 départements, départements où le Nouveau Centre est implanté grâce à ses élus (Présidents de Conseil Généraux... ). Si par hasard la majorité départementale venait à basculer dans les prochaines années, je souhaite au Nouveau Centre de garder tous ses adhérents.

vendredi 6 février 2009

Votons tous pour Chérifa

Chérifa et l’Europe
(Nouvelle République du Vendredi 6 février 2009)

A chaque parti ses têtes d’affiches…Et les autres. Petits militants deviendront grands ? Après tout, pourquoi pas ? Le Modem vient de présenter ses têtes de listes pour les Européennes du 7 Juin. Dans le Centre, c’est l’eurodéputé sortant Jean-Marie Beaupuy qui dirigera la tête de liste. Mais sa numéro 2 sera Chérifa Adaissi. On avait presque oublié l’ancienne adjointe de la Ville de Blois en charge de la petite enfance. Victime des dernières municipales, mais restée fidèle à Jacqueline Gourault et Marie-Hélène Millet…la revoilà. Comme les autres candidats du parti, elle devrait être présentée dimanche, lors d’une conférence nationale à la Mutualité à Paris , où François Bayrou donnera le coup d’envoi de la campagne.
EP

Le sympathisant Modem 41 ajoute cependant que ces têtes de liste doivent être soumises à l’approbation des adhérents par un vote qui se déroule en ce moment par Internet et voie postale.

mercredi 4 février 2009

Une blésoise députée européenne? C'est possible au Modem

(D'aprés l'AFP)
L'eurodéputé sortant Jean-Marie Beaupuy dirigera la liste dans le Centre, avec en numéro deux Cherifa Adaissi, ex-maire adjointe de Blois.

lundi 2 février 2009

Meilleurs voeux et changement de date

Chère amie, cher ami,



J'ai le plaisir de vous inviter à une réunion de notre mouvement départemental qui aura lieu samedi 14 février 2009 de 14h30 à 17h30, à la salle Jean Cros (avenue de Châteaurenault) à Blois.Cette réunion annule et remplace celle du 6 février.
L'ordre du jour sera le suivant :
- organisation du mouvement départemental
- élections européennes
- questions diverses.
Et puisque le mois de janvier n'est pas terminé, je tenais à adresser à chacune et chacun d'entre vous mes voeux les plus chaleureux de bonheur, de joies personnels et de réussites professionnelles. Je tenais à vous remercier de votre engagement au sein de notre mouvement et de la détermination dont vous avez su faire preuve lors de l'année 2008.

L'année 2009 commence sous des auspices qui semble bien difficiles pour notre pays et pour nombre d'entre nous. Plus que jamais il sera nécessaire d'être à l'écoute, de dialoguer, de proposer et de faire connaître nos idées pour présenter une alternative

2009 sera également une année électorale : vous savez que notre mouvement est profondément impliqué dans la construction européenne. La crise de 2008 a démontré l'utilité d'une Union européenne renforcée, unie, capable d'agir, régulatrice et capable de faire émerger un modèle de développement véritablement soutenable. Plus que jamais nous avons besoin d'Europe.
C'est ce projet que nous aurons à présenter lors de ces échéances et à faire partager par le plus grand nombre.
Bien cordialement
Marc Fesneau
Président du Mouvement

jeudi 29 janvier 2009

Ségolène Royal nous donne des nouvelles de Jack Lang dans son dernier livre

"Je ne supporte pas les manipulateurs et les geignards... Le summum, c'est Jack Lang qui a instauré le harcèlement en stratégie de conquête", dit-elle.

Maurice Leroy critique le gouvernement qu'il soutient

Point Chaud : Enfants handicapés : scolarisation... et gros sous (La Nouvelle République)

Le conseil général devrait continuer à financer 3 postes d'éducateurs. Les syndicats s'en félicitent. Mais les deux le maintiennent : le responsable, c'est l'État.

Jacqueline Gourault donne aux petites communes

(d'aprés La Nouvelle République)
Dans le cadre de sa réserve parlementaire, les aides accordées par la sénatrice Jacqueline Gourault vont en priorité aux petites communes ou aux collectivités ayant le moins de moyens. Ou parfois, quelle que soit la taille de la commune pour aider à boucler le financement d’un projet nécessaire à la commune. Recherche d’un équilibre entre toutes les communes du département tant pour la somme accordée que dans la répartition géographique. Equilibre également entre communes et intercommunalité. Diversités des les types de projets aidés : assainissement, école, équipement sociaux ou culturels.
Réserve parlementaire totale en 2008 : 175 000 €

Montant de l’aide Commune Réalisation aidée

14 000 € Maves Vestiaires sportifs
20 000 € Fougères sur Bièvre Agrandissement Ecole Maternelle
20 000 € Com com Colline du PercheConstruction d’un centre social et d’un relais des services publics
15 000 € Com com Beauce et Forêt Construction d’une plateforme de séchage et de stockage du bois
20 000 € Chaumont sur Loire Construction d’une station d’épuration
15 000 € Saint Julien de Chédon Aménagement cours d’école et salle de motricité pour la maternelle
20 000 € Villebarou Aménagement de la maison de l’enfance
15 500 € SI étude et Lamotte Materiel et mobilier pour l’espace culturel Eugène Labiche
20 000 € SIAEP StLubin,St Bohaire Renouvellement de la conduite d’eau potable
15 000 € Oisly Aménagement de la sécurité routière sur la RD 21



Pour 2009, l’enveloppe venant d’être attribuée, son montant n’est pas encore réparti.

mercredi 21 janvier 2009

Jacqueline Gourault, au coeur du débat sur la réforme des collectivités locales

La Mission temporaire du Sénat sur l’organisation et l’évolution des collectivités territoriales présidée par M. Claude BELOT (UMP, Charente-Maritime), co-présidée par M. Pierre-Yves COLLOMBAT (Soc., Var) et dont les co-rapporteurs sont M. Yves KRATTINGER (Soc., Haute-Saône) et Mme Jacqueline GOURAULT (UC, Loir-et-Cher) a auditionné M. Pierre MAUROY, sénateur (Soc., Nord), ancien Premier ministre.
http://www.senat.fr/presse/cp20090121.html

lundi 19 janvier 2009

Marc Fesneau et Agnes Thibault, Conseillers Régionaux

Un budget sans dynamisme, d’une majorité de gauche sans imagination


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Vous disiez, ce matin, Mr le Président, “ce budget est sincère” je veux bien vous le concéder, vous disiez “il est stable”, je vous le concède également bien volontiers parce que c’est une forme d’euphémisme de dire qu’il est stable, et vous disiez “il sera exécuté”, ce n’est pas aujourd’hui que nous pouvons le dire mais plus tard.
Ce que je crois c’est que c’est avant tout le budget sans dynamisme d’une majorité de gauche sans imagination. Au milieu d’une période extrêmement mouvementée, il manque à notre budget un certain nombre de pistes fortes pour aider notre région à traverser ce moment délicat.

Quelle est la physionomie générale du budget?
Tout d’abord, monsieur le rapporteur général vous avez commis une erreur mais qui a été bien vite rattrapée par votre vice-président, lorsque vous avez dit la dette de la région baisse : elle ne baisse pas. Mr Germain l’a, à juste titre relevé, elle ne peut pas baisser parce vous prévoyez d’emprunter 80 millions € et vous prévoyez d’en rembourser 36. C’est à dire que mécaniquement l’encours de la dette augmentera de 44 millions €, notre région va être plus endettée en 2009 qu’elle ne l’était en 2008. L’augmentation de l’encours de la dette régionale est une dérive qu’il faut surveiller.
Ensuite parlons des grandes postes et des grands équilibres.
Concernant les ratios, là aussi c’est mécanique, un certain nombre de ratios se détériore. Mr Germain en a convenu, la capacité de désendettement se détériore mécaniquement puisque l’encours de la dette va être supérieur. La capacité de désendettement passe de 2,3 ans à 2,5 ans. L’ensemble des rations d’épargne se détériore. Il y a un certain nombre de dérives qu’on ne doit pas laisser perdurer.
Puis vient la question de l’investissement, vaste débat, notre région investit moins ou investit plus ?
Vous dites par une sorte de pirouette que la Région va investir plus. Je lis la diminution de l’investissement s’établira en 2009 à 14 millions € en moins, et les recettes d’investissement s’élèveront à 9 millions €.
J’en tire un enseignement : l’augmentation de l’effort régional d’investissement que vous évoquiez est inexact. Lorsque les dépenses d’investissement baissent de 14 et que les recettes d’investissement baissent de 9, c’est que l’investissement propre de la région diminue, vous pouvez faire toutes le pirouettes que vous imaginez il n’empêche que c’est comme çà. Nous verrons quels sont les postes pour lesquels cet investissement diminue. Je veux bien, pour cela, vous donnez rendez-vous au moment de la décision modificative.
Il suffit de comparer la baisse des dépenses d’investissement et la baisse des recettes, pour voir que l’effort propre d’investissement de la région diminue.
Par contre le budget de communication a augmenté de 20 %. Comparez le budget primitif 2008 et celui de 2009 il a augmenté de 20 %. Croyez vous qu’il est décent, à l’égard des habitants de notre région, d’avoir comme premier poste en augmentation de 20%, le budget de la communication ? Notre réponse est non. Pour vous c’est un choix politique mais nous vous disons très clairement que nous n’acceptons pas ce choix politique.



La distribution dans nos boites aux lettres d’un document présentant le budget, avant le débat et le vote en session, pose inévitablement la question de savoir à quoi sert cet hémicycle s’il n’y pas débat budgétaire ? Mais que faisons-nous là ? Dans ce document, continue à être véhiculé, au titre des mesures phares, un certain nombre de contre vérités qui sont absurdes. La première de ces contre vérités consiste à dire que les impôts n’ont pas augmenté en 2005, ce qui est faux.
La deuxième contre vérité consiste à dire que les promesses ont été tenues concernant les créations d’emploi cap asso, c’est une contre vérité que de dire que 1000 emplois ont été créés dans la région.
Ce document est indécent dans la forme et l’opportunité et est inexact dans le fond.

Economie innovation, des secteurs qui sont des secteurs clé en cas de crise, en 2005 ce budget représentait 6.5 % du budget général, en 2006 : 5.5%, en 2007: 5.2%, en 2008 :5.16%, en 2009 : 5% en proportion ces budgets ne cessent de décroître. Les TIC sont également en dégringolade, le taux est passé de 1 à 0.60.
Votre tableau met en avant l’avant dernière colonne : le produit fiscal né de l’augmentation de 2005. Vous reconnaissez enfin que vous avez touché depuis 2005 : 44 millions par an de recette liés à l’augmentation de ces impôts.
Vous avez également une colonne marquée coût net de la décentralisation : 118 millions d’€. Le produit fiscal depuis 2005 étant de 264 millions d’€, il y a donc 144 millions d’€ de différence positive, entre le coût de la décentralisation et le produit de l’impôt Sapin, lequel, vous nous disiez, servait à contre balancer le coût de la décentralisation, mais vous oubliez simplement la différence positive de 144 millions d’€.
Vous êtes à 50 millions d’€ de ressources nettes. Pour montrer que ces 50 millions d’€ n’existent pas vous rajoutez une colonne intitulée augmentation de l’investissement par rapport à 2004. Alors là, si vous considérez qu’il faut mélanger ce que fait l’Etat en matière de transfert et ce que vous décidez de faire c'est-à-dire que vous décidez à vous en remettre pieds et poings liés à l’Etat. Je vous ai connu beaucoup plus volontaristes. Expliquez moi comment vous pouvez écrire que l’augmentation de l’investissement sera de 23 millions d’€ en 2009, alors que dans le budget il est écrit qu’il diminuera de 14 millions d’€, c’est une contre vérité absolue.

Lorsque vous dites que nos concitoyens doivent être fiers de l’engagement de leur Région, je vous dis simplement que nos concitoyens peuvent regretter les choix que vous avez faits.

dimanche 18 janvier 2009

Des nouvelles de notre Sénatrice

Le pas de deux du centre droit et du centre gauche au Sénat
Judith Waintraub
09/01/2009

Michel Mercier (Union centriste) a engagé des conversations avec les Radicaux de gauche.

Appliquée au Sénat, la stratégie d'ouverture prend un chemin inédit : depuis le renouvellement de septembre, c'est Michel Mercier, président de l'Union centriste, qui est à la manœuvre. Il rêve de marier les 29 membres de son groupe aux 17 élus du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen). Sollicité par Le Figaro, le sénateur du Rhône n'a pas souhaité s'exprimer, mais pour son collègue de la Mayenne Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, l'objectif de ce projet de fusion est transparent : «Il s'agit de créer au centre un groupe suffisamment fort, dans la perspective du basculement à gauche de la majorité sénatoriale de 2011.»
L'Élysée suit avec attention les efforts de Michel Mercier. Champion de l'œcuménisme, il est toujours trésorier du MoDem de François Bayrou, bien qu'il participe aux réunions des dirigeants de la majorité autour de Nicolas Sarkozy comme de François Fillon.
Un grand écart que sa collègue du Sénat Jacqueline Gourault explique par «le lien affectif fort que Michel garde avec François». Cette bayrouiste de choc cohabite sans problème au sein du groupe avec les centristes ralliés à Nicolas Sarkozy et avec Jean Arthuis et les nostalgiques de l'UDF. Elle se dit «plutôt séduite» par la perspective d'une fusion avec le groupe RDSE, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec celles de Michel Mercier. Selon elle, ce projet cadre bien avec «l'idée de François Bayrou de construire un rassemblement avec un centre indépendant». «Dans nos deux groupes, on a la liberté de vote, ajoute Jacqueline Gourault, et nos positionnements politiques ne sont pas si éloignés que ça.»
Jean-Michel Baylet est d'accord sur ce dernier point. Le Parti radical de gauche, qu'il préside, est largement majoritaire dans le groupe RDSE. Malgré le renfort de Jean-Pierre Chevènement, de quelques socialistes en rupture de ban comme Michel Charasse et la présence autour du Radical valoisien Aymeri de Montesquiou d'une poignée de soutiens fidèles de l'UMP. Convaincu que «l'avenir du Sénat, et notamment l'élection de son président, va se jouer au centre, centre gauche et centre droit, lors du renouvellement de 2011», Jean-Michel Baylet encourage son ami Yves Collin, président du groupe RDSE, à continuer ses «conversations» avec Michel Mercier, «et plus si affinités». «Il y a une carte à jouer pour des élus qui ne sont pas alignés sur une stratégie rigide d'opposition ou de soutien à la majorité», confirme Collin, en précisant néanmoins qu'il n'est pas question pour lui d'abandonner les « valeurs » fondatrices des Radicaux de gauche, au premier rang desquelles la laïcité.
Charasse, «laïc et républicain»
C'est aussi ce que Michel Charasse a expliqué à Michel Mercier. Opposé à la fusion, l'ancien ministre de François Mitterrand fait un résumé lapidaire de son entretien avec le sénateur du Rhône : «Quand il est venu me voir, je lui ai dit que si j'adhérais à un groupe, son intitulé devrait comporter les adjectifs laïc et républicain. Donc je suis tranquille : les centristes ne viendront pas !» De son côté, l'ex-UDF Jean Arthuis reconnaît qu'«atteindre une taille critique peut être un moyen de servir plus efficacement ses idées», mais s'interroge sur la solidité des convictions européennes du groupe RDSE, dont Jean-Pierre Chevènement est désormais une figure. «Et puis, fait remarquer Jean-Michel Baylet, il y a un point qui n'est pas secondaire : qui présiderait le groupe fusionné ?»
Numériquement minoritaires, les Radicaux de gauche et les ex-PS du RDSE ne sont pas prêts pour autant à se ranger derrière un chef de file comme Michel Mercier, qui ne cache ni sa proximité avec Nicolas Sarkozy, ni ses ambitions ministérielles. Inversement, beaucoup de responsables du Nouveau Centre comme de l'UMP estiment que la fusion avec un groupe majoritairement de gauche créerait surtout de la confusion. «Mercier devrait faire attention, prévient même Jean-Claude Gaudin : on ne peut pas être ministre avec la droite et zyeuter à gauche.»
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/01/10/01002-20090110ARTFIG00209-le-pas-de-deux-du-centre-droit-et-du-centre-gauche-au-senat-.php

Des nouvelles de la Girouette d'Or (surnom donné par les jeunes UMP à Maurice Leroy)

Marianne (3 au 9 janvier 2009)



L’ineffable Maurice Leroy, Député du Loir et Cher, ex-communiste, ex-pasquaien, ex-bayrouiste et antisarkozyste virulent, aujourd’hui Nouveau Centre sarkozyste, avait annoncé qu’il voterait contre la loi audio-visuelle, qui place toute la télévision sous la coupe du pouvoir politique. Finalement, il a voté pour. Explication « Quand j’ai vu l’énervement de la gauche et de Bayrou, je me suis dit que ne pouvais pas mêler ma voix aux leurs. »

C’est ce qu’on appelle avoir des principes. Et, pour justifier cette posture digne de la frange la plus sectaire des la gauche (pas d’alliance avec le Centre), il a ajouté, ce que même ses amis ont trouvé drôlatique au mieux, psychanalytique au pire: « Moi, je sais où j’habite ».

samedi 17 janvier 2009

Le Modem s'abstient sur le vote du Budget du Conseil Général

INTERVENTION DU GROUPE MODEM
JEUDI 11 DECEMBRE 2008


Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Lundi dernier, lors de l'intervention effectuée au nom du groupe Mouvement démocrate, je vous indiquais les points sur lesquels il nous paraissait important de faire évoluer ce budget, de le rendre aussi conforme que possible à ce que nous paraissaient être les attentes et les besoins des habitants et des entreprises de ce territoire.

Je vous rappelle, en quelques mots, les grands fondements des propositions que j'avais formulées :

- meilleure maîtrise des dépenses de fonctionnement qui ne paraissent pas déterminantes, voire injustifiées et ré- affectation de celles-ci vers, d'une part, l'appui à la scolarisation des enfants handicapés et d'autre part, les investissements productifs.

- affirmation d'une politique ambitieuse en termes de nouvelles énergies.

- renforcement de certaines politiques notamment grands travaux et appui économique à un niveau significativement supérieur à celui de 2008, l'objectif étant de donner un signe fort aux acteurs économiques du département.

Il nous semblait que nous pouvions aboutir à un consensus. Nous avions cru comprendre, Monsieur le Président que tel était votre souhait avant le début de cette session.

Mais pour aboutir à un consensus il faut plusieurs éléments :

- le respect des personnes et de chaque formation politique.

- le respect des opinions de chacun et la capacité à accepter le débat réel.

- la volonté de converger, de faire, si ce n'est des concessions, du moins des pas - vers les uns - et les autres.

Le respect des personnes et de tous les mouvements politiques

Nous avons tous, ici, la même légitimité. Nous la tirons du suffrage universel direct.
Ma conception du débat est que nous pouvons avoir des différences d'approches et de vues en les exprimant avec sérénité et respect.
Pour aller au consensus il faut se respecter, tous, sans exception, quelle que soit la formation politique que nous représentons.


Le respect des opinions et la capacité à faire vivre réellement le débat.

Monsieur le Président, aucun dans cette assemblée ne pense strictement la même chose et c'est très bien ainsi parce que c'est cela la démocratie.
Ainsi ce n'est pas parce que je ne pense pas comme vous sur tous les sujets, que je ne suis pas capable de souligner les actions positives menées par le Conseil général.
- Je voudrais par exemple vous dire que notre groupe approuve la politique fiscale qui est proposée cette année, que notre groupe approuve et soutient la politique d'appui à l'innovation ou en direction de nos collèges engagée une nouvelle fois cette année.

- Mais avec la même force et la même franchise je veux vous dire que je ne partage pas vos vues sur certaines dérives des dépenses de fonctionnement ou sur l'absence d'ambition de certaines mesures que vous nous proposez cette année.

Nous pouvons faire vivre ce débat, nous le devons même, et c’est ce qu’attendent les loir-et-chériens : du débat naissent les bonne idées.
Et je voudrais ici en profiter pour vous demander que, comme dans toutes les instances locales, nos commissions qui ont pourtant été formées il y a huit mois puissent enfin se réunir selon les modalités prévues par le règlement intérieur.

Ce n'est ni en session, ni en commission générale que peut se faire un travail de fond ; c'est bien le rôle de nos commissions de le faire et je suis sûre que vous accepterez cette proposition.


La volonté de faire converger les propositions

Faire consensus c'est forcément, à un moment ou à un autre, faire un pas les uns vers les autres. Ce n'est pas croire, de part et d'autre que l'on détient tout seul la vérité absolue. Je ne prétends pas que notre groupe la détienne, je vous demande simplement d'en débattre.
Tel est l'état d'esprit de notre groupe. Nous n'avons pas de raison de croire à ce stade que vous n'espérez pas arriver aussi à des positions convergentes.
Mais donnez à cette assemblée les moyens de ce consensus.
Ecoutez simplement, ou ajustez simplement ce budget en dialogue avec nous tous et je vous certifie que nous y arriverons.

Voilà Monsieur le Président, ce que je souhaitais vous dire, vous dire aussi que contrairement à ce que vous indiquiez dans la presse il n'y a pas d'esprit de « règlement de compte » dans nos positions.

- que s'interroger sur l'abandon de notre politique en faveur du handicap en milieu scolaire n'est pas polémique quand dans le même temps certaines dépenses paraissent plus qu'inutiles,

- que ce n'est pas remettre en cause le soutien à telle ou telle association que de s'interroger sur le doublement des crédits qui lui sont alloués alors que nous sommes en période de vaches maigres pour tous,

- que poser la question d'une vraie stratégie en termes d'énergies renouvelables n'est pas inutile lorsque l'on connaît l'urgence des problèmes de réchauffement climatiques,

- que souhaiter faire plus pour nos entreprises ou pour l'investissement public est une question qui mérite d'être posée compte tenu du contexte exceptionnel,

Voilà Monsieur le Président ce que, au nom de mon groupe je souhaitais vous re-dire en espérant que vous entendiez,
Et si ce n'est pas aujourd'hui, j'espère qu'un jour vous le ferez pour véritablement dépasser les clivages partisans.

Nous regrettons que vous n'ayez pas pris la mesure des conditions du consensus.
L'unité ne se décrète pas elle se construit et s'obtient par le dialogue.
Nous ferons tout pour que cela vienne mais pour l'heure elle n'est pas possible et nous le regrettons.
C'est pourquoi nous nous abstiendrons sur ce budget.

Je vous remercie.