vendredi 29 mai 2009

François Bayrou nie tout accord avec Royal (NR28mai)

Le leader du Modem appose un démenti absolu à Maurice Leroy, qui l’accuse d’un « deal » avec la candidate socialiste pendant la présidentielle.

Dans un entretien à la NR paru samedi 23 mai, Maurice Leroy raconte que Ségolène Royal lui a confirmé l’existence d’un arrangement entre vous et elle lors de la campagne présidentielle et que l’un de vous deux ment. Qu’avez-vous à répondre ?

François Bayrou : Maurice Leroy est pathétique. Raconter que des responsables politiques dans un premier tout de campagne présidentielle imaginent des petites manœuvres alors qu’ils sont engagés l’un contre l’autre, c’est faire preuve de petitesse d’esprit. Mais cela se comprend de la part de Maurice Leroy, qui fut communiste, puis pasquaien, puis centriste et est aujourd’hui sarkozyste. Il est digne du prix de la girouette d’or que lui avait décerné les jeunes UMP du Loir et Cher lors de son changement de camps.

Vous démentez donc tout deal avec la candidate PS. Mais cela s’est il passé entre Julien Dray et Marielle de Sarnez ?

J’y oppose le démenti le plus absolu. Tout cela serait rigolo…si ce n’était pas triste. J’ajoute que Michel Rocard avait proposé publiquement des accords de cet ordre, sur lesquels je n’avais même pas eu besoin de réagir puisque Ségolène Royale, tout aussi publiquement, les avait refusés. Qu’après, entre les deux tours, il lui ait traversé l’esprit qu’elle pourrait me proposer un arrangement, c’est exact ; Elle l’a même fait ouvertement. Mais c’est moi qui n’ai pas voulu donner suite ; J’ai dit que je ne voterais pas Nicolas Sarkozy et que je ne me reconnaissais pas dans le programme socialiste que portait Ségolène Royale. C’est tout et c’est aussi simple que cela. Tout ce que raconte Maurice Leroy est d’ailleurs autant injurieux pour moi que pour Ségolène Royale.

Avez-vous le sentiment d’être à nouveau « trahi » par Maurice Leroy ?

Je m’efforce d’être le plus possible en dehors de ce type de comportement. Pendant la présidentielle, Maurice Leroy n’était pas dans le cercle e ceux qui dirigeait cette campagne électorale, car il était déjà engagé dans des petites manœuvres avec d’autres. Tout cela n’est que faiblesse de sa part. Il multiplie les cops bas contre moi comme à chaque remaniement ministériel, car il rêve d’entrer au gouvernement. Il ne sait donc que faire pour plaire à Nicolas Sarkozy et à son entourage. Ces gens prêts à renier ce qu’ils ont affirmé, parfois même avec excès, pour devenir des courtisans du pouvoir, donnent une image éloquente de la dégradation politique.

mercredi 27 mai 2009

Présentation des candidats

Elections européennes: que propose le MoDem?

J moins 12 avant les élections européennes. La campagne a démarré officiellement ce lundi 25 mai. Chaque citoyen est invité à voter pour son eurodéputé. La circonscription "Centre-Massif Central" à laquelle sont rattachés les régions Auvergne, Centre et Limousin, dispose de cinq places au parlement de Strasbourg. Zoom43 vous présente, jour après jour, les candidats qui figureront sur vos bulletins de vote le 7 juin. Parmi eux, Jean-Marie Beaupuy, la tête de liste du MoDem (Mouvement Démocrate) de François Bayrou.


Jean-Marie Beaupuy fait partie des trois candidats de ce scrutin du Centre-Massif Central qui connaissent déjà les arcanes du parlement de Strasbourg puisqu'il est eurodéputé sortant, tout comme Henri Wéber pour le PS et Jean-Pierre Audy pour l'UMP. Lors des dernières élections, en 2004, le centriste a été élu dans la circonscription de l'Est.

Mais Jean-Marie Beaupuy est originaire d'Indre-et-Loire et diplômé de l'Ecole Supérieure des sciences commerciales d'Angers. Il devient chef d'entreprise et fonde société de conseil en management des organisations. Puis, il entame une carrière en politique, à l'UDF, d'abord comme conseiller général de la Marne (1979-2004), puis comme conseiller municipal de Reims depuis 1983, dont adjoint au maire UMP de 2001 à 2008.

La compétitivité et l'environnement

Aujourd'hui, à 65 ans, l'eurodéputé du groupe ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe) est membre de la commission de développement régional, où il est le coordinateur de son groupe, et président de l'Intergroupe Urban-logement. En 2005, Jean-Marie Beaupuy a voté oui au référendum sur la constitution européenne.

Comme exemple d'actions européennes auxquelles il contribue, le centriste met en avant l'emploi et la protection de l'environnement. Pour le premier, il prend en exemple la création d'une Maison de la jeune entreprise à Saint-Germain Laprade, financée en partie par l'Union européenne, qui devrait accroître la compétitivité du territoire. En ce qui concerne l'écologie, l'eurodéputé sortant cite plusieurs chaufferies à bois, comme celle de Tence, qui a reçu 307 000 euros de l'UE.

Sur les marchés

Sur sa liste, pas de candidat de la Haute-Loire. En effet, la circonscription "Centre-Massif Central" est composée de 13 départements. Les listes ne comprenant que dix places, trois départements n'ont pas de représentants.

Deuxième sur la liste MoDem, Chérifa Adaissi (42 ans), vient à la rencontre des Altiligériens ce jeudi 28 mai. Le matin, elle se rendra sur le marché d'Yssingeaux, terrain où la candidate devrait être à l'aise puisqu'elle est aujourd'hui commerçante sur les marchés. Elle terminera ensuite sa journée par une visite de l'entreprise adaptée « l'Atelier du Réservoir » à Sainte-Sigolène.

Chérifa Adaissi est titulaire d'une maîtrise de droit de la faculté de Tours et d'un certificat des sciences criminelles de l'Institut des études judiciaires de Bordeaux. Elle est ancien maire adjoint de Blois (2001-2008), chargée de la petite enfance et de la solidarité et ancienne vice-présidente de l'agglomération de Blois.

http://www.zoom43.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=32269&strArtTypId=1

jeudi 21 mai 2009

Le programme Européen du Modem

Démocrates pour l’Europe :
Notre programme pour la législature 2009-2014

Le destin de la France et de l’Europe sont aujourd’hui indissociables. L’Europe est notre seule chance pour lutter contre les crises et surmonter les défis immenses auxquels nous avons à faire face. L’Europe est notre seule chance pour défendre un modèle de société original qui place l’Homme au centre de toutes les politiques. Nous proposons un plan d’action pour que l’Europe réponde à la crise, s’oriente vers un développement durable, garantisse notre modèle social et change les fondements de la mondialisation. Et nous ne pourrons gagner ces combats que si les citoyens européens y sont associés. Nous voulons les informer de ces enjeux, construire une Europe plus transparente et plus proche de leurs
préoccupations.
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la réélection de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. Au cours de son mandat, il a manqué à son devoir
d’initiative, alors que la crise appelait une réponse commune. Il est resté dans l’ombre des gouvernements alors que les citoyens attendaient de l’Europe des propositions audacieuses. Il s’est aligné sur des principes ultralibéraux et inégalitaires au lieu de défendre l’originalité d’un modèle européen plus solidaire.
Nous sommes prêts à former une majorité alternative autour de notre vision de l’Europe :
un projet de société qui concilie l’exigence sociale, l’impératif démocratique et l’urgence écologique.

Pour une réponse européenne à l’urgence de la crise
Dans la crise, seule une réponse européenne peut être efficace. Les efforts dispersés sont vains. Nous devons agir en commun pour que notre réponse à la crise soit forte et cohérente. Entre Européens, nous devons savoir faire preuve de solidarité. Solidarité entre pays, notamment vis-à-vis de ceux qui sont le plus affectés par la crise économique et financière. Solidarité entre citoyens européens également, pour aider les plus défavorisés frappés par le chômage ou touchés par l'exclusion.
Nous proposons de :
- Mettre en oeuvre un plan de relance européen si la crise s’aggrave encore.
Ce plan de relance doit comporter des dépenses d’avenir pour aider les PME et
des mesures de solidarité envers les plus démunis et les classes moyennes touchées
par le chômage. Ce plan s’orientera vers une croissance verte, grâce notamment à
la mise aux normes durables des bâtiments et au développement des transports
propres.
- Financer ce plan de relance par un emprunt européen, qui pourra
atteindre selon l’évolution de la crise jusqu’à 3% du PIB. Cet emprunt européen
permettra de relancer nos économies autour de projets d’avenir.
- Amplifier le montant des fonds sociaux européens (fonds social européen,
fonds d’ajustement à la mondialisation) et en faciliter l’accès pour aider les
salariés européens à faire face aux restructurations dues à la crise.
- Mener une politique européenne de l’emploi pour sécuriser les parcours
des salariés.

Pour une solidarité économique européenne
L’Europe a besoin de renforcer la coordination de ses politiques économiques. L’euro nous
a protégés pendant la crise. Mais nous ne sommes pas encore capables d’organiser une
véritable politique économique. Nous n’avons pas non plus de moyens suffisants pour
conduire cette politique tant que le budget européen ne s’élèvera qu’à 1% du produit
intérieur brut (PIB).
Nous proposons de :
- Créer un Conseil de la politique économique de la zone euro, qui se réunira au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, assurera le dialogue avec la Banque centrale européenne (BCE), coordonnera les politiques budgétaires et mettra en oeuvre les initiatives communes de soutien à l’économie.
- Harmoniser la fiscalité de l’épargne et celle des sociétés.
- Augmenter et consolider le budget européen en y affectant une taxe carbone ou une contribution prélevée sur les mouvements spéculatifs sans hausse
des pressions fiscales nationales.
- Mener une véritable politique de recherche européenne en doublant le budget européen de la recherche et en instaurant une aide pratique au dépôt des
brevets.
- Instaurer une politique industrielle européenne grâce à la mise en place d’un fonds stratégique d’investissement au sein de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il financera des projets stratégiques, les nouvelles technologies de l’environnement et les PME innovantes.
- Renforcer les dispositions anti- trust européennes.

Pour une régulation de la mondialisation
La crise actuelle trouve son origine dans les dérives de la mondialisation financière. La dictature des taux de rentabilité à court terme détruit l’équilibre social et environnemental de nos pays. L’Europe doit s’unir pour proposer un autre modèle économique. L’Europe a ainsi un rôle fondamental à jouer pour rééquilibrer les rapports de force dans la mondialisation et changer les principes du commerce mondial.
Nous proposons de :
- Elaborer une charte européenne des principes fondamentaux en
matière bancaire et financière, qui appellera notamment à un encadrement
des rémunérations excessives et à la suppression des stock-options (sauf pour les
start-up).
- Prendre les décisions nécessaires, avec un calendrier contraignant, pour bannir
la pratique des paradis fiscaux.
- Créer un régulateur financier européen unique, qui, outre ses activités de
contrôle, défendra le modèle financier européen vis-à-vis des autres régulateurs
mondiaux.
- Supprimer le G8 et transformer le G20 en un Conseil de sécurité économique, où toutes les régions, y compris l’Afrique, seront équitablement entendues.
- Réformer en profondeur les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour intégrer davantage les exigences sociales et environnementales. Les produits qui entrent en Europe devront progressivement être soumis aux mêmes normes que ceux que nous fabriquons chez nous.
- Créer une monnaie de réserve internationale autre que le dollar pour ne pas dépendre de la politique économique menée par les Etats-Unis.

Pour promouvoir le modèle social européen
Il existe effectivement un modèle social européen, fondé sur la lutte contre les inégalités, un niveau élevé de protection sociale et un maillage de services publics sur tout le territoire pour assurer l’égalité des chances. Ce modèle, non seulement nous devons le défendre face aux partisans d’un accroissement continu des inégalités, mais nous devons aussi le consolider pour qu’il puisse répondre au défi du vieillissement démographique.
Nous proposons de :
- Mettre en place un plan de convergence sociale afin d’harmoniser progressivement nos niveaux de protection sociale en Europe.
- Financer l’éducation, la santé et la formation tout au long de la vie des citoyens européens car ces biens supérieurs ne peuvent dépendre exclusivement de la loi du marché.
- Défendre les services publics en élaborant une directive-cadre européenne.
- Développer la notation sociale et environnementale des entreprises.
- Limiter les effets du vieillissement démographique en mettant en oeuvre une politique familiale européenne.
- Lutter contre toutes les discriminations grâce à l’adoption d’une directive globale.
- Instaurer "la clause de l’Européenne la plus favorisée" qui permettra
d’étendre partout en Europe les législations les plus favorables aux droits des
femmes déjà en vigueur dans certains pays européens.
- Mettre en place un plan européen pour le handicap en établissant notamment une définition européenne du handicap et des normes de construction conçues pour l’accueil des personnes handicapées.
- Développer l’action de l’Union en matière de santé publique et de sécurité sanitaire.

Pour une Europe à l’avant-garde du développement durable
La crise financière se double d’une crise écologique dont l’enjeu est considérable : l’avenir de nos enfants en dépend. C’est une question de solidarité entre générations. L’eau, l’air, le climat, la biodiversité sont des biens communs dont nous ne sommes pas propriétaires mais seulement dépositaires pour les générations à venir. C'est pourquoi l’urgence écologique nous impose une nouvelle vision du développement, qui nous amène à repenser l’ensemble de notre système économique et social. De nouveaux emplois naîtront de ce mode de croissance plus durable.
Nous proposons de :
- Repenser nos modes de transports, de production et de logement. La mise aux normes durables des bâtiments et le développement des transports propres permettra d’importantes économies d’énergie.
- Recour ir massivement aux énergies renouvelables pour diversifier nos ressources énergétiques.
- Mener un grand programme de recherche européen pour développer les énergies du futur.
- Développer les activités économiques issues du végétal (agro-industries).
- Orienter les financements des fonds sociaux européens vers la formation aux nouveaux métier s du développement durable.
- Imposer une notation sociale et environnementale européenne aux grandes entreprises et renforcer leurs obligations en termes de responsabilité sociale et environnementale.
- Instaurer une taxe carbone européenne qui pénalisera les énergies fossiles les plus polluantes.
- Taxer les pollueur s pour qu’ils soient incités à modifier leur comportement.
- Instaurer un moratoire sur les OGM tant qu’un organisme de recherche indépendant n’aura pas évalué tous leurs effets.
- Créer un corps de garde-côtes européen pour lutter contre les pollutions maritimes.
- Construire une solidarité énergétique européenne en coordonnant la
gestion de nos stocks et en créant des infrastructures d’acheminement vers les pays
menacés de pénurie.

Pour une approche humaine et durable de l’agriculture et de la pêche
L’Europe ne peut pas rester sourde au malaise des agriculteurs et des pêcheurs. Le
maintien de ces activités est essentiel pour faire vivre nos campagnes et nos littoraux. Les producteurs doivent être davantage impliqués pour organiser les marchés agricoles et pour définir une politique durable de gestion des ressources naturelles.
Nous proposons de :
- Promouvoir une agriculture européenne de qualité qui vise la sécurité alimentaire, qui protège l’environnement et qui maintient un tissu d’exploitations à
taille humaine.
- Défendre le principe d’organisation des marchés agr icoles, et notamment les quotas laitiers, car les producteurs ont besoin de prix rémunérateurs pour produire et investir. Les marchés à terme de matières premières agricoles
doivent être régulés par une autorité internationale.
- Cesser d’exporter nos excédents agricoles à prix bradés pour ne pas détruire l’agriculture des pays pauvres.
- Permettre aux producteur s de s’organiser au niveau européen pour rétablir l’équilibre dans les rapports de force économiques.
- Encourager et aider les agr iculteurs à mettre en place de nouveaux modes de production plus respectueux de l’environnement.
- Promouvoir les modes de production les plus protecteurs pour la santé et une gestion durable des sols sur le long terme.
- Mettre en place une gestion durable et partagée de la ressource à travers l’instauration d’une co-expertise entre pêcheurs et scientifiques. Des plans pluriannuels de gestion seront instaurés pour que les pêcheurs puissent prévoir leur
activité.

Pour une Europe des citoyens
Les choix européens sont préparés dans le secret, entre gouvernements, alors que les
citoyens devraient être pleinement associés aux décisions européennes. Nous devons
rapprocher l’Europe des citoyens en construisant une Europe plus concrète, plus transparente, plus accessible. L’Europe doit être faite pour eux.
Nous proposons de :
- Organiser des débats publics préalables aux décisions (3 mois avant), de telle sorte que les citoyens européens puissent donner leur avis et saisir leurs
députés européens.
- Rendre publiques les délibérations des gouvernements au sein du Conseil en les diffusant par Internet et à la télévision.
- Simplifier l’accès aux aides européennes et aider ceux qui souhaitent en bénéficier à monter leurs dossiers.
- Créer dans chaque administration un représentant identifié en charge des politiques européennes.
- Instaurer un référendum d'initiative populaire européen.
- Initier un service civique pour les jeunes Européens.
- Honorer notre mandat par une présence assidue et une participation active aux travaux du Parlement.
- Informer les citoyens par un compte-rendu de mandat annuel.

Pour une Europe protectrice des droits
L’Europe ne connaît plus de frontières intérieures. Cette liberté de circulation a permis de faire de l’Europe un espace de droits. Mais elle a aussi fait naître de nouvelles menaces pour la sécurité de l’Union (terrorisme, criminalité organisée). Nous devons définir ensemble quelle protection nous voulons assurer à nos citoyens.
Nous proposons de :
- Assurer les droits et libertés de tous les citoyens, en particulier le droit à la
vie privée, la protection des données personnelles, le droit d’asile, les droits des
mineurs et garantir l’indépendance de la justice.
- Confirmer au plan européen le droit fondamental d'accès à Internet et de protection des données.
- Créer un procureur de l’Union avec autorité de poursuites dans toute l’Europe afin de lutter contre la criminalité organisée.
- Etablir un code de procédure civile européenne pour mieux définir l’application effective des droits des citoyens dans d’autres pays européens.
- Mettre en place une politique migratoire humaine et raisonnable qui garantira un droit d’asile identique dans toute l’Union et régulera les flux migratoires.

Pour une Europe protectrice des identités
La construction européenne n’a jamais eu pour objet de faire disparaître les Etats-nations ni les cultures régionales. Au contraire, l’Europe reconnaît le pluralisme des identités et des cultures, à travers par exemple la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Cette diversité incroyable de notre continent est une richesse à entretenir.
Nous proposons de :
- Garantir les cultures, les modes de vie et les identités en Europe.
- Renforcer l’Europe de la culture par la défense du pluralisme culturel et le soutien à la création européenne.
- Assurer l’apprentissage de deux langues vivantes européennes et de l’histoire de l’Europe dans les programmes scolaires.
- Développer les échanges pour les étudiants et pour les apprentis en fondant un nouveau programme Erasmus accessible à tous et soutenu par un système de bourses plus étendu.

Pour porter la voix européenne dans le monde
Un pays isolé ne peut rien dans la mondialisation. Pour être entendus, l’Europe est notre seule chance. Car l’Europe porte une voix originale et indépendante. Nous Européens qui nous sommes unis dans le droit, nous sommes en mesure de proposer une vision nouvelle et plus équilibrée du monde, notamment en faveur des pays pauvres.
Nous proposons de :
- Coordonner nos diplomaties nationales pour faire entendre la voix
européenne.
- Parler d’une seule voix dans les grands organismes internationaux : Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation internationale du
travail (OIT),..
- Instaurer une défense européenne indépendante, même si cela est plus difficile depuis que la France a réintégré le commandement intégré de l’OTAN.
- Délimiter les frontières de l’Europe. Si nous voulons une Europe politique
forte, il ne faut pas diluer le projet européen dans un grand marché. Nous proposerons aux pays voisins de l’Union, comme la Turquie, des partenariats
approfondis.

Pour donner la priorité au développement des pays pauvres
L’Europe finance déjà près de 60% de l’aide publique au développement. Elle doit
maintenant s’engager pour permettre à ces pays d’accéder à un développement autonome. Pour cela, il est essentiel de changer les règles du commerce mondial au sein des institutions internationales.
Nous proposons de :
- Mettre fin aux politiques de libéralisation des marchés agricoles qui ont ruiné leurs agricultures locales.
- Permettre aux pays pauvres de protéger leur s marchés agr icoles et leurs industries pour qu’ils puissent produire ce qu’ils mangent et fabriquer ce
qu’ils consomment. Ils doivent pouvoir accéder à l’autosuffisance alimentaire.
- Agir pour que l'exploitation et la valorisation des matières premières bénéficient d'abord aux populations de ces pays.
- Poursuivre l’engagement de l’Union en faveur de l’aide publique au développement.
- Mettre en place un mécanisme de soutien aux pays pauvres pour
financer des mesures sociales dans les pays les plus touchés par la crise.
* *
*
Jamais dans l'histoire des hommes, des peuples libres n'ont choisi de s'associer pour bâtir ensemble une volonté politique capable de changer la planète sur laquelle ils vivaient.
Nous l’Europe, nous l’avons fait.
Nous pensons que le plus important pour l'Europe, ce qui justifie son existence, c'est qu'elle ait quelque chose à dire sur la manière dont le monde évolue. Nous pensons que l'Europe n'est pas seulement une Europe entre nous, c'est une Europe volonté.
Pour mettre en oeuvre cette volonté, nous défendons l’idée d’une avant-garde européenne formée à partir des pays de la zone euro et ouverte à tous ceux qui veulent la rejoindre.
Nous voulons sortir l’Europe de l’immobilisme. Cette avant-garde nous permettra enfin de coopérer pour avancer.

* *
*
Ce programme a été élaboré grâce aux contributions fournies par les seize groupes de
projet Europe mis en place à la mi-octobre, auxquels ont participé plus de 3 500
adhérents. Adopté lors du Conseil national du 24 mars, il a, par la suite, été enrichi.

samedi 16 mai 2009

Tous à TOURS mardi soir

Elections européennes 2009


Jean Marie Beaupuy, député européen,

Chérifa Adaissi,

et les candidats du Mouvement Démocrate aux élections européennes
pour les régions Centre, Auvergne, Limousin

vous invitent à participer à la rencontre européenne avec

François Bayrou

Mardi 19 Mai à 20h

Au « Hangar »
135, rue Saint François
37520 La Riche

(une collation sera servie)

lundi 11 mai 2009

"Vague" (d'aprés la NR du lundi 11 mai 2009)

Alors que la pluie s'abattait, samedi, sur les stands de la journée de l'Europe, place Louis XII, ça n'a pas empâché le public d'être présent. Ni même une vague orange de déferler sur ladite manifestation : le Modem, en campagne et en Tee-shirts aux couleurs du parti. Avec des ballons à gogo! Certains observateurs ont pensé que c'était gonflé...comme une baudruche?

Commentaire du Sympathisant Modem 41 :
Au moins, le Modem de François Bayrou se mobilise pour cette campagne européenne. On constate que les autres partis, qui se disent tous européens, n'arrivent pas à se mobiliser pour cette élection pourtant si importante.

mercredi 6 mai 2009

Jacqueline Gourault dans la Lettre du Cadre Territorial

Retrouver son interview ici

http://www.lettreducadre.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/47/TPL_CODE/TPL_PODCAST_FICHE/PAG_TITLE/%22+Une+voie+consensuelle+pour+faire+bouger+les+choses%22/2122-fiche-podcast.htm

Elle y parle de la Commission Balladur, de l'intercommunalité, de la réforme des collectivités et bien sûr du Modem, dont elle est la vice-présidente.

Jean-Marie Beaupuy sur Public Sénat

Pour celles et ceux qui aurait raté l'émission d'hier soir.
http://www.publicsenat.fr/vod/bouge-la-france/dominique-paille,stephane-le-foll,jean-marie-beaupuy/61323

Rapellons que l'ensemble du Loir et Cher est concerné par cette élection, puisque la deuxiéme sur la liste est Chérifa Adaissi, qui fût candidate sur la liste du Modem à Blois en 2008.

Rapellons aussi que le 7 juin, il n'y a qu'un tour, et que les élections se font à la proportionnelle. Chaque voix comptera.

mardi 5 mai 2009

Le programme européen du Modem

Une fois n'est pas coutume, le Sympathisant Modem 41 sort des limites Départementales et Régionales

1 - L’union de l’Europe, maintenant, plus de doutes possibles.
La construction de l’Europe est l’entreprise historique la plus pacifique et la plus novatrice de tous les temps. Mais souvent les peuples ont douté. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis. La crise prouve que le chacun pour soi rend impuissant. En revanche, ensemble, on peut agir. L’euro a résisté à la crise et nous a évité les catastrophiques dévaluations d’autrefois. Où en serions-nous si l’euro n’avait pas existé ?
Nous proposons que l’Union européenne s’oblige à agir de concert chaque fois que se présente une crise universelle. Les grandes politiques de lutte contre ces crises doivent être définies et appliquées ensemble et pas séparément., Les plans nationaux sont insuffisants. Par exemple, pour l’automobile, c’est l’ensemble des constructeurs européens qui doit être incité à passer à la voiture propre, ou à une défense active des sous-traitants. Si la crise s’aggrave, la zone euro.doit prendre l’initiative d’un grand emprunt européen de 3 % du PIB, destiné, en particulier, à de grands équipements et à aider les PME à préparer l’avenir.

2 - L’Europe, c’est d’abord un projet de société, des valeurs humanistes.
Ceux qui ont voulu limiter l’union de l’Europe à un marché ont trahi l’idéal européen. L’Europe ne peut pas se résumer à la défense de la concurrence en tous domaines et sur tous sujets. Pour nous, démocrates français et européens, l’exigence sociale, civique et écologique doit passer en premier.
Nous proposons que l’exigence sociale, démocratique et écologique soit reconnue comme le fondement des politiques de l’Union.

3- Les générations à venir doivent être défendues.
Notre patrimoine écologique, les sols, l’eau, le climat, les espèces vivantes, les paysages, les modes de vie, les savoir-faire, n’appartiennent pas seulement à notre génération, mais aux générations à venir.

Nous proposons que tous les choix politiques européens prennent en compte cette solidarité entre générations. C’est l’intégration du « soutenable » ou du « durable » dans les décisions européennes.

4- Pour défendre les entreprises européennes et l’emploi en Europe, la compétition entre l’Europe et le monde doit être rendue équitable.
Nous ne pouvons pas continuer à imposer à nos entreprises, à nos agriculteurs, des normes légitimes et justes, par exemple en matière d’environnement et accepter la concurrence sauvage de pays développés qui ne respectent pas ces normes alors qu’ils en auraient les moyens.
Nous demandons l’équité : pour les pays développés, les produits qui entrent en Europe doivent être soumis aux mêmes règles que ceux que nous fabriquons. Pour les pays les plus pauvres, nous devons les aider à appliquer progressivement ces mêmes règles.

5 - L’Europe, affaire de citoyens.
Les gouvernants de nos pays et les dirigeants européens préparent toutes les décisions entre eux, dans le secret, sans que nul ne soit informé. Des choix très importants sont ainsi faits, qui nous concernent tous. Cela ne doit plus être accepté par les peuples. Pour nous, toutes les décisions qui concernent l’avenir des citoyens européens doivent être prises en pleine lumière : être informés et participer, c’est notre droit de citoyens.
Nous proposons qu’aucune décision importante ne soit prise par le Conseil européen, composé des chefs d’Etat et de gouvernement, sans un débat public préalable. Toute préparation de décision de l’Union doit être annoncée, sauf urgence, trois mois avant d’être prise, par voie de presse, de manière que les citoyens européens puissent donner leur avis et saisir leurs députés européens. Nous demandons que les délibérations des gouvernements, au sein du conseil, soient publiques, télévisées ou diffusées sur internet. Nous nous engageons, si nous sommes élus, à être assidus au Parlement européen et à rendre compte, sur le terrain, de ce qui s’y passe.

6 - Aucun des progrès nécessaires de l’Europe ne pourra se faire sans volonté politique.
L’organisation à 27 est souvent paralysante, les discussions sont interminables, il n’en sort rien. Plus la crise avancera, plus le monde deviendra incertain, plus il nous faudra coopérer pour avancer.
Nous défendrons l’idée d’une avant-garde européenne, qui sera capable de faire bouger les choses. Pour nous, c’est la zone euro, les seize pays qui ont une monnaie unique en partage qui doivent former cette avant-garde. Libre aux autre pays de les rejoindre pour renforcer l’ensemble.

7 - L’Europe ne peut pas organiser la concurrence sauvage des États européens entre eux, notamment en matière fiscale.
Elle doit, au contraire, les conduire à la coopération. Depuis des années, chaque pays essaie de marquer des points contre les autres. C’est une démarche qui conduit à une impasse.
Nous refusons les politiques de dumping fiscal qui visent à délocaliser les entreprises des uns pour les installer chez les autres. Nous exigeons une démarche d’harmonisation fiscale.

8 - Le savoir et la connaissance priorités de l’Europe.
Une société avancée, à haut niveau de protection sociale, ne peut se défendre dans la mondialisation que par un haut niveau de connaissance, de maîtrise des sciences et des technologies nouvelles.
Nous proposons un doublement progressif du budget européen pour la recherche et, en liaison avec les États membres de l’Union, une aide pratique au dépôt de brevets.

9 - Pour que l’Europe agisse, par exemple dans des domaines aussi importants que la recherche, il lui faut des moyens réels.
Un budget limité à 1 % de la production annuelle, c’est infiniment trop bas.
Nous proposons un budget européen dont le volume serait décidé par le Parlement européen et alimenté par un impôt unique sur l’ensemble des pays de l’union, impôt uniforme sur les entreprises, ou prélèvement sur les transactions bancaires et boursières.

10 - L’Europe, zone de sécurité.
En Europe, il n’y a pas de frontières pour les réseaux de criminels ou pour les mafias, mais policiers et juges sont eux, arrêtés par les frontières. La partie n’est pas égale et tous les trafics, y compris de drogue ou d’êtres humains, en profitent de jour en jour davantage.
Nous proposons un procureur de l’union, avec autorité sur les polices et les autorités de poursuite de chacun de nos pays. Nous proposons qu’on ne reconnaisse plus, en Europe, les contrats signés avec des paradis fiscaux.

11 - La responsabilité de l’Europe en matière de politique agricole est plus importante que jamais.
En cette matière si sensible, qui touche à notre alimentation, à notre environnement, à notre paysage, à l’avenir de l’espèce humaine, notre approche ne peut pas être seulement de marché.
Nous défendrons une politique européenne d’agriculture de qualité qui visera à la fois la sécurité alimentaire de l’Europe, l’exigence environnementale, et le maintien d’un vrai tissu d’exploitations agricoles de taille humaine. Dans le même esprit, nous poursuivrons le travail accompli par nos élus au Parlement européen, en faveur d’une politique de la pêche qui maintienne une activité économique durable sur le littoral, tout en préservant la ressource.

12 – L’Europe, communauté de la culture et des cultures.
La création culturelle, la transmission des œuvres, la défense du pluralisme culturel, notamment face au poids toujours plus lourd des industries culturelles américaines, sont le devoir de l’union.
Le soutien à la création européenne doit être actif et efficace. Nous défendrons l’idée que l’union évalue chaque année la richesse de la création culturelle, en matière musicale, plastique, théâtrale, cinématographique, littéraire, sur son sol.

13 - Il faut prouver à tous les Européens que l’Europe n’écrase pas leur identité, au contraire qu’elle la garantit.
Pour nous, Français, la nation est un bien commun. La langue française, langue officielle de l’Europe, à égalité avec l’anglais, doit être effectivement défendue. Les cultures régionales sont un bien aussi précieux, comme le démontre la charte de protection des langues et des cultures minoritaires. L’Europe est un vivier d’identités et de cultures.
Nous défendrons l’Europe qui garantit les identités, les modes de vie, les langues et les cultures sur son sol et dans le monde.

14 - L’immigration est la partie visible du plus grand drame de l’humanité : le sous développement et la pauvreté.
Comme ils ne peuvent plus vivre chez eux, les immigrés prennent tous les risques pour passer nos frontières. Seule une politique d’ensemble, associant tous les pays européens, pourra permettre les régulations nécessaires. Mais la vraie réponse, la seule qui compte, c’est le développement.
Pour nous, il faut mettre un terme aux politiques de pillage et de corruption de cette partie du monde si souvent abandonnée. Il faut protéger les marchés de ces pays, leur permettre de produire ce qu’ils mangent et de fabriquer ce qu’ils consomment, et cesser de piller leurs matières premières.

http://europe.lesdemocrates.fr/nos-engagements/

dimanche 3 mai 2009

Le groupe Modem Régional présente ses propositions pour la réforme territoriale

Désireux de participer au débat sur la réforme territoriale décidé par le Conseil régional à l’occasion d’une session extraordinaire, nous avons apporté notre contribution sous forme d’un vœu.

Celui-ci a pour objet de rappeler qu’il s’agit d’une réforme indispensable, car nous ne pouvons pas rester dans le statu quo actuel et d’une réforme historique puisqu’il existe un accord sur le principe d’une réforme pour l’ensemble des acteurs politiques.

Conscients qu’il s’agit là d’un rendez vous avec la démocratie que nous ne pouvons nous permettre de manquer, nous avons souhaité soumettre au débat un texte pour, non seulement, faire part de nos propositions mais également éviter deux écueils.

Le premier aurait consisté à traiter la question uniquement sous forme partisane alors que c’est un débat qui dépasse les formations politiques.

Le second aurait été d’avoir un débat uniquement focalisé sur une expérience régionale à l’intérieur de notre région sans avoir de regard vers l’extérieur alors qu’il concerne toutes les collectivités sans exception.

Ce vœu, le seul à avoir été déposé et débattu en dehors de celui proposé par la majorité de gauche, sera adressé à la Commission présidée par Monsieur Balladur ainsi que s’y est engagé le Président du Conseil régional.

http://www.udf-region-centre.org/

Service d'accueil minimum dans les écoles : Jacqueline Gourault vote pour sa suppression pour les communes de moins de 2000 habitants

Lors de l'examen de la proposition de loi déposée par les membres du Groupe RDSE visant à supprimer le service d'accueil minimum dans les écoles pour les communes de moins de 2000 habitants : Jacqueline Gourault a rappelé les raisons de son opposition à ce dispositif

http://www.jgourault.fr/actualites/actu-page-accueil.html