mercredi 26 mai 2010

Respect de la loi, respect de la parole donnée

Un autre monde est possible

Exemple : rien que pour la France, le Snui, le syndicat des impôts, évaluait en 2006 le coût de l’évasion (légale) et de la fraude fiscale (illégale) à une somme oscillant entre 42 à 51 milliards d’euros, soit l’équivalent de son déficit.

http://www.stopparadisfiscaux.fr/content/que-font-les-multinationales-dans-les-paradis-fiscaux


Allez, soyons fous : imaginons que tout le monde, particulier comme entreprises, respecte la loi, et voilà le problème des retraites qui n'en n'est plus un.

Travailler plus parce que d'autres fraudent le fisc et que des entreprises se font domicilier aux caïman pour échapper à l'impôt en France...Ben non.


Le président Sarkozy déclarait le 27 mai 2008 à propos du report de l’âge légal : «Je dis que je ne le ferai pas, pour différentes raisons, et la première c'est que je n'en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, je n'ai donc pas de mandat pour faire cela. Et ça compte, vous savez, pour moi.»

http://www.20minutes.fr/article/407260/Politique-Sarkozy-sur-le-report-de-l-age-legal-de-la-retraite-Je-n-ai-pas-de-mandat-pour-faire-cela.php

vendredi 21 mai 2010

Du cynisme à l'Etat pur

Faut il rapeller que 80% des déficits sont constitués par la dette de l'Etat, 15% par les organismes sociaux et 5% par les collectivités locales. Et l'Etat se permet de faire la leçon aux collectivités, elles qui n'ont justement pas le droit de voter un budget de fonctionnement en déséquilibre? Si l'Etat s'était appliqué à lui-même les conditions qu'il impose aux collectivités, nous n'aurions certainement pas ce déficit aujourd'hui.
Le comble, c'est que l'Etat va donner ce qu'il doit aux collectivités en fonction de leur bonne gestion...Hallucinant, alors que lui même ne sait pas gérer...Rapellons au passage que la constitution prévoit la libre administration des collectivités locales. Comment s'administrer librement, quand la loi supprime des recettes et les transforme en des subventions soumises au bon vouloir de l'Etat.
En plus, nous pauvres électeurs, on croyait élire un maire ou un conseiller général qui saurait géré mieux qu'un autre, et nous seuls étions juges. Pas du tout, c'est maintenant l'Etat qui va juger à la place des électeurs si la gestion a été bonne ou pas.
De là à croire que les subventions pourraient aussi être versées en fonction de la couleur politique...
Nous sommes revenus 40 ans en arriére, quand le Préfet contrôlait le budget des collectivités...