lundi 16 mars 2009

Le MoDem “ va bien ”, mais…

Président du MoDem 41, Marc Fesneau fait le point sur un parti actif, enthousiaste… mais qui semble peiner à se construire.
Avec la venue de Jean-Marie Beaupuy, votre actualité, ce sont les Européennes ?
« Il est notre tête de liste ; Chérifa Adaissi est numéro 2.Des groupes de travail ont été mis en œuvre pour nourrir le projet. Puis il y aura 7 conventions thématiques décentralisées. Nous, nous allons travailler sur l’aménagement du territoire, le désenclavement du rural. Tout cela sera clôturé par François Bayrou. Il viendra à Blois mi-mai. »

Près de deux ans après sa création, comment se porte votre parti ?
« Il va bien en terme de mobilisation (NDLR, 437 adhérents en Loir-et-Cher). Les sondages nous sont plutôt favorables : nous ne sommes pas engoncés comme le PS dans des difficultés internes ; ni dans le pour ou contre Nicolas Sarkozy… »

Mais quelle est votre situation dans le département ?
« Maurice Leroy (NDLR, président Nouveau Centre du conseil général) vient de perdre le canton de Vineuil. Cela faisait 6 mois qu’il courrait après Jean-Paul Pinon (NDLR, conseiller MoDem de Selles-sur-Cher) ; depuis 3 semaines, il a accéléré. Il lui a proposé une vice-présidence en charge des affaires médicales. Jean-Paul Pinon m’a appelé, je lui ai dit “ tu es libre, mais tu appartiens à un mouvement qui a une position d’indépendance au conseil général ”. On a convenu qu’il restait au groupe MoDem du conseil, mais qu’il se mettait en congé du parti. Je ne peux pas dire que sa décision d’accepter m’a fait plaisir… Mais on est flattés de voir Maurice Leroy trouver des compétences chez nous ! Comme par hasard, juste au moment où sa majorité est fragilisée. »

Vous cédez là du terrain. Plus généralement, on a l’impression que vous peinez à vous relever des dernières élections. Ne regrettez-vous pas, sur Blois par exemple, que la liste MoDem se soit retirée au 2e tour des municipales ?
« C’est vrai qu’avec un ou deux élus, on aurait eu accès à un mode d’expression plus facile. Mais il y avait notre engagement d’indépendance. A nous de trouver d’autres moyens. Certes, c’est un peu plus difficile à démarrer. Mais sur Blois, Jean-François Mortelette a monté une association par exemple…

Et concernant les autres échéances électorales ?
« Pour les Régionales, l’idée est simple : une liste autonome… »

A l’UMP, au PS, des mains se sont déjà tendues…
« Oui, leur grande question est “ faut-il s’allier au MoDem ”. Serge Lepeltier (NDLR, candidat pour mener la liste UMP) nous a tendu la main. C’est intéressant… Mais ça ne remet pas en cause le principe d’une liste MoDem autonome. »

nr.blois@nrco.fr

Propos recueillis par Emmanuelle Pavillon
la Nouvelle République


Le sympathisant Modem s'étonne que Maurice Leroy n'ai pas trouvé d'autres médecins au Conseil Général. L'éternelle question est de savoir où l'on est le plus utile pour ses concitoyens, et jusqu'à quel point on est solidaire des décisions prises par le président et les autres vice-présidents.
Autant je n'ai pas d'inquiétude sur le premier point, autant croire que l'on est responsable que de sa vice-présidence me parait un peu "court". Savoir dire oui, c'est aussi savoir dire non quand il le faut. J'espére aussi que les électeurs ne se sentiront pas trahis par cette décision...

la liste Modem de Blois a décidé à une trés large majorité de ne pas se maintenir au second tour. Il s'agit donc là du simple respect d'un vote, ce qui, pour le Mouvement Démocrate, est la moindre des choses. Espérons que les autres partis sachent aussi respecter les votes des militants (Il ne semble pas que la direction du PS souhaite tenir compte du vote des militants pour désigner la tête de liste européenne en dans le Centre-Limousin-Auvergne).

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